C’est la nouveauté de ce jour et elle est beaucoup commentée. Surtout que ce n’est pas une décision à laquelle on pouvait s’attendre. Le principal intéressé a pris tout le monde de revers.

Il s’agit de l’artiste Papillon. Ce dernier a officiellement déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Il donne sa conviction, celle de battre Paul Biya et donc le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), une chance que personne n’a encore réussi.

« C'est bien moi, Maréchal Papillon, homme fort, plus fort que le formol. Je suis candidat à l'élection présidentielle de 2025 », a déclaré l’homme présidentiable. Affaire à suivre.

Il rejoint le RDPC : le cador du MRC détruit le rêve de tous les Camerounais

Fidele Tchuinkwa occupe une partie de l’espace médiatique ces derniers jours. Le citoyen a fait des vidéos qui sont toujours accessibles sur la toile. Ces images et ce qui est dit par Fidele ne sont pas du goût de l’activiste Jorel Jacques Zang.

Ce dernier écrit : « Je viens d'écouter vos deux vidéos. En résumé, vous vous vantez de vos avoirs au Cameroun et ailleurs (j'ai 2 000 poulets par ci, j'ai 3 000 porcs par-là, etc., vous vous vantez d'aller au Cameroun depuis 20 ans sans problème, vous revenez sur le fait que vous dites que vous n'étiez pas dans la casse des ambassades (qui d'ailleurs vous a accusé de l'être ? ».

Le membre de la diaspora a aussi noté que « vous vantez votre amitié des décennies avec madame de Courtes que vous dites connaître bien avant qu'elle soit maire. Vous dites que ça ne vous dérange pas de demander des facilités au président de la République pour votre école au Cameroun, dont au passage vous faites la publicité avec le "on a fait de très bons résultats cette année" ».

Enfin, souligne Zang, « vous dites que vous n'êtes plus cadre du MRC, mais un simple militant de base. Bref vous avez tout dit sauf le fait que madame la ministre a clairement dit que vous êtes rentrés dans les rangs du pouvoir. En fait, vous parlez de tout sauf du point essentiel et par conséquent votre silence à ce niveau est significatif car "qui ne dit mot consent" ».

Par conséquent, monsieur Tchuinkwa, « la problématique ne se pose pas sur vos biens matériels/investissements au Cameroun et votre amitié avec madame la ministre. Loin de là et vous le savez. Que vous étiez en salle ou non n'est même pas important. Ce qui est clair et évident désormais, c'est que madame de Courtes a clairement dit que vous êtes rentré au bercail (le pouvoir) et vous n'avez pas démenti cette affirmation de sa part ».

Mais bien au contraire, « vous avez dit être patriote et vanter votre amitié avec madame la ministre. C'est de votre droit et je ne suis personne pour vous faire une leçon en la matière, mais je plains juste les naïves personnes qui continuent à penser que vous êtes encore dans le MRC. En tout cas, votre vidéo a même tout gâté. Il aurait été mieux de réagir par le silence, car qui se sent morveux se mouche et qui se justifie s'accuse ».