Actualités of Saturday, 25 November 2023

Source: www.camerounweb.com

Breaking: un gendarme qui vendait des armes aux ambazoniens a été arrêté

Le major Mouanfon Mounben Chouaïbou a été radié Le major Mouanfon Mounben Chouaïbou a été radié

Le ministère camerounais de la Défense vient de rendre public un message porté dans lequel il informe ses services concernés, de la radiation du major Mouanfon Mounben Chouaïbou.

Gendarme en fonction dans la région du Nord-Ouest, Mouanfon a été révoqué des forces de défense par le ministère de là défense après avoir vendu armes et munitions aux ambazoniens.

Pour le moment, l'on ignore si des poursuites seront engagées contre le major Chouaïbou. Dans son message porté, le ministère de la Défense n'a mentionné nulle part des poursuites contre son ancien élément.

C'est en tout cas ce que souhaitent plusieurs Camerounais.

"J'espère qu'il y aura des poursuites devant le tribunal militaire. Parce que révocation la ça a l'air trop simple", s'est exprimé un Camerounais.

En mars 2023, 3 Camerounais ont été arrêtés et condamnés à des peine de prison pour contrebande d’armes à feu et de munitions à partir des Etats-Unis vers le Cameroun. Ces armes, Eric Fru Ndi et ses deux autres complices, les faisaient transiter par le Nigéria, d'où elles transitent vers leur pays.

Ces armes sont ensuite utilisées par les ambaboys pour combattre les forces de sécurité et souvent les innocentes populations qui choisissent d'être neutre dans le cadre de la guerre de sécession.

Ainsi, les premières condamnations de Fru Ndi et de ses complices, sont effectives depuis le 21 mars dernier dans le district du Maryland aux Etats-Unis d’Amérique. Eric Fru Nji, 42 ans et résident à Fort-Washington, dans le Maryland, non loin de la capitale fédérale américaine a écopé d’une peine de cinq ans de prison, dont deux années de liberté surveillée.

La peine prononcée par le tribunal du district du Maryland est assortie d’une amende de 25 000 dollars US, soit plus de 15 millions de F CFA.

Le trafic de Eric Fru Nji et deux de ses complices avait donc été stoppé par les autorités judiciaires américaines qui, avec l’appui d’un ensemble d’autres acteurs, notamment des cabinets d’avocats engagés dans la traque des financiers des actes de violence dans ces régions du Cameroun, ont décidé de passer à la vitesse supérieure.

Ces actions de la justice américaine interviennent quatre mois seulement après l’inculpation dans ce même pays, le 28 novembre 2022, de trois citoyens américains d’origine camerounaise. Il leur était reproché la levée de fonds en faveur des mouvements séparatistes opérant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.