Actualités of Thursday, 18 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Brenda Biya attendue devant la justice

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Dans un récent article, Jeune Afrique aborde le sujet délicat du coming out de Brenda Biya, fille du président camerounais Paul Biya, et ses implications pour le pays. L'hebdomadaire panafricain soulève une question provocatrice : et si Brenda Biya se présentait devant la justice pour faire avancer les droits des homosexuels au Cameroun ?

Comme le rappelle Jeune Afrique, l'homosexualité est pénalisée au Cameroun, passible d'une peine de cinq ans d'emprisonnement. Le magazine souligne l'ironie de la situation : le président Biya, qui a le pouvoir de modifier la loi, se retrouve confronté à une réalité qu'il a lui-même contribué à réprimer.
"Il faut que justice passe, si tant est que la loi soit générale et impersonnelle", argumente le journaliste Georges Dougueli dans les colonnes de Jeune Afrique. Il suggère que Brenda Biya devrait peut-être se rendre d'elle-même devant un juge, transformant ainsi son procès en tribune politique contre l'homophobie.

L'article met en lumière le dilemme auquel fait face le pouvoir camerounais : comment gérer cette situation sans remettre en cause l'État de droit et l'égalité devant la justice ? Jeune Afrique souligne que plus d'une vingtaine de personnes purgent actuellement des peines de prison pour homosexualité au Cameroun.

Le magazine conclut en suggérant que cette démarche audacieuse pourrait non seulement permettre à Brenda Biya d'aimer librement, mais aussi ouvrir la voie à une société plus tolérante où l'orientation sexuelle ne serait plus un motif d'incarcération.

Cette analyse de Jeune Afrique met en évidence les tensions entre tradition, politique et droits humains au Cameroun, et pose la question du rôle que pourrait jouer Brenda Biya dans l'évolution des mentalités et des lois du pays.