Une nouvelle accusation fracassante secoue les coulisses du pouvoir camerounais. Selon le lanceur d'alerte Paul Chouta, Brenda Biya, fille du Président Paul Biya, serait désormais propriétaire de deux permis miniers dans la région de l'Est du Cameroun, soulevant de nombreuses questions sur les pratiques d'attribution des ressources nationales.


L'information, qualifiée de "scoop" par son auteur, suggère que la fille présidentielle aurait réussi à obtenir des droits d'exploitation minière dans une région connue pour ses richesses souterraines considérables. Cette révélation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gouvernance des ressources naturelles du pays.

## Un contexte réglementaire récent

Ces accusations surgissent peu après la publication d'un communiqué du ministère des Mines, de l'Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) en date du 5 février 2025. Ce document détaillait de nouvelles dispositions relatives à l'attribution et au traitement des permis miniers, laissant entrevoir une possible modernisation du système.



Pour l'heure, ni Brenda Biya ni son entourage n'ont réagi publiquement à ces accusations. Le ministère des Mines n'a pas non plus communiqué sur cette affaire sensible.



Paul Chouta, connu pour ses révélations provocantes, a déjà été au cœur de plusieurs controverses politiques. Ses déclarations sont souvent regardées avec attention par l'opinion publique camerounaise.


Cette accusation s'inscrit dans un débat plus large sur la gouvernance des ressources naturelles au Cameroun. Comment garantir transparence et équité dans l'attribution des permis d'exploitation ?

Les zones minières de l'Est du Cameroun sont réputées pour leurs richesses en or, diamants et autres ressources précieuses. L'obtention de permis dans cette région représente potentiellement un enjeu économique majeur.