Actualités of Monday, 16 May 2016

Source: MamAfrika TV

Brenda Biya et les bras cassés de l’opposition

Brenda Biya, centre à droite Brenda Biya, centre à droite

Diantre. Il ne faut pas chanter en faisant le ménage, on épouserait un fou, dit l’adage. A trop faire le ménage en chantant, s’appuyant honteusement sur le mensonge d’après des « sources bien introduites », l’opposition camerounaise vient une nouvelle fois de se déshabiller, prouvant qu’elle ne vaut pas un kopek. C’est triste.

La fille cadette du président de la République du Cameroun Paul Biya, vient de démentir les « informations » ou plutôt les rumeurs la concernant. La marche non-linéaire des adversaires hystériques de son père, prêts à s’accrocher même à un serpent pour nuire, se confirme. Il faut savoir accrocher son sac où on peut le reprendre…Quand des repris de justice font la leçon, il faut toujours être sur ses gardes. Quelle arnaque !

Opposition 2-0 Ils sont convaincus qu’ils existent et multiplient des posts sur Facebook. Que c’est gratifiant de profiter de la soupe populaire pour ne pas dire la gratuité de Facebook ! Ils croient ainsi créer une téléportation virtuelle vers Étoudi. Quelle naïveté ! Sachant que la fée Internet ne touche à peine que 1 million de camerounais, c’est vraiment prendre ses rêves pour des réalités.

Le seul espoir reste finalement d’arriver à Yaoundé dans des chars et des bombardements occidentaux, d’où aucune empathie pour nos soldats qui luttent au prix de leur vie contre la vermine Boko Haram. Comment peut-on avoir pitié d’eux en les voyant assis à même le sol ? Si c’est ça qu’ils veulent, c’est toujours pas gagné. Je lis ici et là qu’il faut envoyer le vieux lion à la retraite. Pourquoi pas ? Mais, seul le RDPC a le droit de choisir son candidat, n’en déplaise aux esprits chagrins et autres mendiants de la popularité… Certains créent même des pétitions comme les… blancs, pensant que ça peut peser dans le débat politique du Cameroun.

Ils feraient mieux d’aller faire du speedflying, sport pour blancs…Ah, cette opposition-là aime bien ça, se donner en spectacle. Se moquer du peuple. Une opposition sans perspective. Une opposition sans prospection. Une opposition sans essence. Une opposition sans imagination. Des bras cassés qui fêtent leur « victoire » parce qu’un ministre a parlé à la télévision pour dire SA vérité sur un fait divers qu’on a tenté, avec une hypocrisie abyssale et en vain, d’instrumentaliser. Mais enfin, qu’est-ce qui a donc changé ? Que cette opposition enlève son casque de la réalité virtuelle -bel oxymore-, qui ne sert à rien, et fasse preuve d’un peu d’intelligence. Ce n’est pas parce que 100 personnes appuient sur « like » qu’il faut croire qu’on est arrivé. C’est un leurre…

La témérité dans la pleurnicherie. Depuis les années 1990, avec l’instauration de la démocratie -je n’y crois pas vraiment-, les jérémiades de ces gens ont montré leur côté puéril. J’avais, dans une publication, dénoncé le vote. A bras raccourcis, certains me sont tombés dessus. Or, je l’ai toujours mentionné sans ambages. Aux antipodes d’un message exempt de superlatifs, c’était l’idée même de dire que je ne soutiens pas le pouvoir en place mais que je dénonce, en Afrique, toute élection.

Certains ont vu, probablement, l’envie inavouée de ma part de voir perpétuer la gouvernance actuelle. Il n’en est rien. Ces téméraires de la pleurniche, convaincus que leurs champions allaient sans nul doute tout fracasser sur leur passage lors de la prochaine élection, ont cru bon de me dénier toute impartialité.

Pourquoi donc aujourd’hui crier au loup et lancer des cris d’orfraie sur la révision du code électoral si on est certain de gagner ? Les lignes directrices de cette opposition-là restent et resteront les jérémiades. Pour sûr, avec des joueurs de guitares au QI d’huître vénérés tels des dieux, -suivez mon regard-, qui feraient mieux de s’occuper de leur vocabulaire de caniveau, c’est mal parti et ça va mal se finir. Il faut au moins mettre du bon sens et du pragmatisme dans l’action. Hélas, avec les bac -10 qui monopolisent le débat public, ce n’est pas gagné.