L'authenticité du document annonçant la grève ne peut pas être vérifiée, mais il est censé provenir de l'Union des étudiants de l'Université de Buea, UBSU, un organe qui a été détruit tactiquement par l'ancien vice-chancelier.

Dans la lettre adressée au vice-chancelier, les étudiants dénoncent le temps qui leur est alloué lors des examens de reprise (1 heure et 30 minutes).

LIRE AUSSI: Ambazonie: démentellement d'une base sécessionniste à Eyumejock

Ils dénoncent également la date limite pour l'inscription aux cours, les problèmes de transit entre autres. Ils ont exprimé leur frustration face à ces pratiques et ont appelé le vice-chancelier à trouver des solutions possibles ou ils se déchaîneront cette semaine.





La lettre indique que les étudiants veulent que le vice-chancelier reprenne les examens de reprise qui devraient débuter demain. Lorsque les examens sont remis à plus tard, l’école doit trouver des moyens d’insérer des cours sur les résultats des élèves.

Que l'école veille à ce que les résultats des élèves soient insérés dans leurs relevés de notes et que le vice-chancelier publie un communiqué à cet effet, sans quoi ils seront rayés ce vendredi 17 août 2018.

LIRE AUSSI: Ambazonie: le cortège du Gouverneur LELE LAFRIQUE attaqué

La lettre, bien que modélisée à UBSU, reste toutefois anonyme, sans signature à la fin. La dernière action de grève à UB a été orchestrée en 2016, sous le règne du docteur Nalova Lyonga, mais les séquelles ont été dévastatrices lorsque la police a fait irruption dans des hôtels, violé, mutilé, torturé et pillé des étudiants.

La totalité du carrefour UB a été envahie par des soldats, anticipant probablement demain.

CNA a pris contact avec un administrateur principal du bâtiment administratif central de l’Université de Buea, qui n’a pas encore donné la version de l’école.