• A Buea, difficile de faire ses activités commerciales tranquillement

• Plusieurs commerçants reçoivent régulièrement la visite de policiers

• Ces derniers leur prennent de l'argent sous menace de fermer leurs bars

Dans un article publié ce vendredi par nos confrères de Mimi Mefo Info, des tenanciers de bar ont déclaré qu'ils en ont marre des menaces des policiers.

"Selon les informations, certains bars opérant dans la municipalité de Buea sont tombés et sont toujours victimes d'extorsion de la police.
S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, certains travailleurs affirment que l'action d'extorsion par la police a été adoptée comme une tradition régulière, qui a lieu presque tous les soirs.
Dans l'espoir d'une coexistence pacifique, les barreaux sont obligés de payer ces sommes", lit-on dans l'article.


« Si vous ne leur donnez pas l'argent qu'ils demandent, ils menacent de fermer votre bar », déclaré l'un des tenanciers cité par notre confrère.

"Selon une autre source, les policiers prélèvent parfois 1 000 FCFA dans chaque bar, mais d'autres fois, ils demandent jusqu'à 5 000 FCFA pour chaque bar dans lequel ils entrent. Si le propriétaire du bar hésite à payer, la police chasse ses clients ou même arrête certains d'entre eux afin de dissuader les gens de boire dans de tels endroits.
La plainte des propriétaires de bar en est une parmi tant d'autres. Les étudiants et les conducteurs de la ville de Buea ont souvent des sujets similaires. Les arrestations massives, la détention et la torture, disent-ils, sont à l'ordre du jour et ne peuvent être évités qu'en donnant aux agents de sécurité l'argent qu'ils recherchent. Les autorités administratives sont souvent restées muettes face à de tels incidents", ajoute Mimi Mefo info dans son article.

Cette situation que vivent les commerçants à Buea a en effet été plusieurs fois dénoncé par les populations. Des populations extorquées en plein rue, des conducteurs obligés de donner de l'argent avant de passer, même s'il son en règle avec les papiers... voici en gros, le quotidien des habitants de Buea où il y a quelques semaines, une petite fille a été tuée par balle par un gendarme.