Actualités Régionales of Wednesday, 14 December 2016

Source: cameroon-info.net

Buea: la ville,la plus chère du Cameroun

Vu sur la ville de Buea Vu sur la ville de Buea

Selon la dernière note de synthèse publiée le lundi 12 décembre 2016 par l’Institut National de la Statistique (INS), les prix à la consommation finale des ménages ont augmenté de 1,1% en 2016. En 2015 à la même période, elle était de 3,0%. «En moyenne sur les douze derniers mois, l’augmentation est de 1,2%, soit près de deux points (1,7) en moins comparativement au niveau d’il y a un an.

Dans l’ensemble, les prix à la consommation ont augmenté dans toutes les villes au cours de cette période à l’exception de Maroua. La plus forte hausse des prix a été enregistrée à Buea (2,1%)», révèle le rapport.

Buea est suivie de Bafoussam (1,8%), N’Gaoundéré (1,6%), Bamenda (1,3%), Yaoundé (1,3%) et Douala (1,1%). Par contre, les prix ont reculé de 0,8% à Maroua «sans doute du fait de la faible demande provenant du Nigeria», constate l’INS.

Cette hausse est «la conséquence de la flambée des prix des boissons alcoolisées et tabacs (5,4%), des services de restaurants et hôtels (4,1%) et les produits alimentaires et boissons non alcoolisées (1,7%); favorisés par le renchérissement des prix des produits fruitiers (13,4%), des légumes (8,0%), des laits et produits laitiers, des œufs et ceux des huiles et graisses (1,0%)», observent les experts de l’INS.

Les prix des poissons et fruits de mer connaissent une hausse de 0,4%, alors que les prix des viandes et ceux des céréales ont respectivement reculé de 2,1% et de 1,2% au cours des douze derniers mois. Les coûts des fruits, surtout ceux des agrumes, ont augmenté de 13,1% et autres fruits frais (13,1%). «Il s’agit particulièrement du citron (30%), du corossol (20%) et de l’avocat tendre (20%)».

Les prix des légumes ont crû de 8,0% au cours des douze derniers mois. «Ceci s’explique par la hausse des prix des féculents (13,9%) et des prix des légumes transformés (6,0%) en général, notamment ceux de la patate douce (24%), du macabo (16%), de la banane fraîche non mûre (13%), des ignames (12%), de la banane plantain (11%), des pommes de terre (10%) et du manioc déshydraté en cossette (7%)», note le rapport.

Les huiles et graisses haussent de 1,0%. Les prix des sucres, confitures, miel et chocolats ont eux aussi augmenté de 0,6%. Les prix des poissons congelés et ceux des poissons frais ont respectivement reculé de 2,2% et 1,0%. «Sur les douze derniers mois, on note que l’inflation a été seulement d’origine interne.

Les prix des biens locaux se sont accrus de 1,8% alors que ceux des biens importés ont fléchi de 0,3%. Cette situation s’explique par une offre insuffisante des produits frais». Pour Le Quotidien de l’Économie du 14 décembre 2016, c’est le fait curieux relevé par l’INS.