• Moussa Njoya ne lâche pas Samuel Eto'o

• Après une série de dénonciations il y a quelques semaines, il revient à la charge

• Il dit ne pas croire au bug informatique dont parle la Fécafoot dans une lettre adressée au TAS

Pour Moussa Njoya, la Fécafoot, en accusant un bug informatique pour justifier le non paiement de la caution et pour demander un délai supplémentaire à la TAS, dans le cadre d'une condamnation fait encore preuve d'une roublardise.

"Tu arrives dans une fédération, tout ce que tu trouves de bien à faire c'est de virer le chef du département des affaires juridiques et l'avocat de la fédération… Après tu accuses le bug informatique quand tu sens que la procédure a cuit ! Ça devient tout simplement la folie mon frère", a écrit Moussa Njoya à l'intention de Samuel Eto'o.

"Je me rappelle qu'après mon interprétation de la lettre du 04 février 2022 dans laquelle je faisais savoir que Samuel Eto'o Fils (SEF) par sa roublardise légendaire venait d'annuler sa propre élection… Un petit frère devenu avocat par le Rwanda et un 'migrant politique' qui est passé du PCRN, pour devenir le "9 de Kamto" et aujourd'hui le "9 du 9", tout ça à la recherche effrénée du positionnement, et bien d'autres juristes de la vingt-cinquième heure, étaient venus me donner des cours de Droit, comme quoi le maintien de cette procédure n'avait aucune incidence! Après la tentative de manipulation ratée de l'AG de 2009 le 24 février dernier, voilà maintenant que le SG de la Fécafoot accuse un bug informatique pour justifier le non-paiement de la caution et pour demander un délai supplémentaire. Décidément cette affaire du bug informatique dans ce pays qui devient un Liyeplimal généralisé! Tout simplement pathétique ce genre de justificatif!", ajoute le politologue.

L'on se rappelle que dans une précédente publication, Moussa Njoya a dressé une liste de gabegies et de dépenses 'incongrues' de la Fécafoot qu'aurait ordonnées Samuel Eto'o en deux mois seulement.

Cette liste de dépenses que ce dernier a probablement reçu de certains collaborateurs mécontents du président de la Fécafoot comprend des dépenses inouïes dont certaines sont masquées et d'autres ne devraient pas engager l'institution, mais plutôt le président de l'institution à titre personnel.

Ci-dessous, la liste publiée par Moussa Njoya


"Alors, après avoir déversé toutes vos injures, pour l'information des Camerounais, pouvez vous simplement répondre à ces questions :


1- Le nouvel exécutif a-t-il rapatrié les fonds de la fédé logés à la FIFA depuis des lustres pour les gaspiller ?


2- La fédé loue t-elle un bus à 700.000 francs la journée depuis plus d'un mois, ce qui fait plus de 21 millions (une véritable incongruité managériale, surtout qu'on a menti aux camerounais que SEF avait offert un bus) ?


3- un avocat lié à SEF a-t-il touché 7 millions ces jours ci de la fédé ?


4- un membre du comité exécutif, qui s'est revendiqué en mondovision comme étant infiltré et traitre, a-t-il perçu 12 millions ces jours ci ?


5- un autre membre du Comex, par ailleurs enseignant de Droit, a-t-il perçu 42 millions pour oublier ses sentences du TAS et de la CCA ?


6- Les suites du Hilton sont-elles désormais à la charge de la fédé depuis le 12 décembre ou pas ?


7- les bureaux de Douala de SEF sont-ils désormais aux frais de la fédé ou pas ?


8- Maboang passe-t-il le clair de son temps à percevoir des frais de mission ou pas ?


9- Madame Etombi Annette épouse Ekollo, l'ancienne DAF n'a t-elle pas été virée parce qu'elle refusait de maquiller les documents comptables ?

Répondez simplement à ces questions ! "

Si cette liste de dépenses injustifiée est vraie, l'on peut aisément comprendre les sorties de ces dernières semaines de Guibai Gatama, membre comité exécutif de la Fécafoot qui a récemment accusé Samuel Eto'o de violer les statuts de l'instance faitière du football camerounais, mais ne dit pas grand choses sur ses réelles accusations.