La Chambre basse du parlement est restée fidèle à l’esprit de sauvegarde des acquis du régime. Changement zéro de quoi que ce soit même au mépris de la loi.
L’article 17 alinéa 7 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale précise que lors de l’élection des membres du bureau, la Chambre va s’efforcer d’y reproduire la configuration politique au sein de l’Assemblée nationale. Or le nouveau- ancien bureau de l’Assemblée nationale aux yeux de certains partis politiques n’est ni consensuel, ni ne respecte cette configuration politique. Le débat en cours ce 27 mars portait sur le poste de questeur qui devait, avec l’exclusion de Jean-Michel Nintcheu du Sdf revenir désormais au Pcrn qui compte désormais plus de députés que le Sdf. Le patron de la chambre n’a pas voulu l’entendre de cette oreille. Cette situation a plongé le Pcrn, l’Ums et Jean Michel Nintcheu dans la contestation. Ce dernier, à l’hémicycle ne siège plus déjà dans les rangs du Sdf et selon des sources bien introduites à l’Assemblée nationale, les coupes salariales prélevées de ses indemnités pour verser dans les caisses du Sdf ont été arrêtées, suite à son courrier au Secrétaire général, demandant de prendre acte de son exclusion du parti du Chairman. Cette attitude de Cavaye qui a opté pour le statut quo est qualifiée de « scandaleux » et de « violation flagrante du Règlement intérieur » par ces partis de l’opposition. Ainsi, le régime tient à garder les pions sur l’échiquier en l’état, même au mépris de la loi, certainement par crainte d’ouvrir la boîte de pandore en bousculant les acquis, les hommes liges qui engrainent paisiblement la mécanique.