L'homme politique Célestin Djamen a récemment publié sur Facebook une réaction forte à la décision du Vatican d'autoriser la bénédiction des couples homosexuels hors liturgie. Dans une déclaration audacieuse, Djamen critique cette évolution comme une autorisation déguisée du mariage homosexuel, allant à l'encontre des principes bibliques.

Djamen souligne la contradiction apparente dans le fait de bénir un couple homosexuel, arguant que cela va à l'encontre de la condamnation de l'homosexualité dans la Parole de Dieu. Il qualifie cette décision de grave, mettant en garde contre la bénédiction de ce qu'il considère comme un péché dangereux pour la famille et l'avenir du monde.

Faisant écho à une opposition souvent exprimée en Afrique contre les influences occidentales, Djamen va plus loin en appelant tous les parlements africains à interdire la monogamie. Il accuse les civilisations occidentales de faire passer le rejet de la polygamie comme un signe de modernité, tandis que, selon lui, la promotion de la monogamie est imposée comme une norme.

L'appel de Djamen va au-delà de la critique du Vatican pour devenir une déclaration audacieuse de résistance africaine contre ce qu'il perçoit comme des influences destructrices. Il accuse le Pape François d'être complice de ce qu'il qualifie de "perversité structurelle de la famille" et appelle le Pape à démissionner.

Cette déclaration, bien que controversée, soulève des questions plus larges sur la collision des valeurs culturelles et religieuses en Afrique et au-delà, ainsi que sur la nécessité de définir une identité africaine indépendante des influences extérieures.