La récente conférence de presse du ministre Atanga Nji révèle une situation paradoxale au Cameroun. Dans une étrange inversion des rôles, le pouvoir en place semble désormais attendre de Maurice Kamto, figure de l'opposition, qu'il apporte les solutions aux maux qu'il dénonce depuis des années. Ce retournement de situation, où ceux qui détiennent les leviers de l'État pointent du doigt l'opposant pour résoudre des problèmes structurels qu'ils ont eux-mêmes contribué à créer ou laissé perdurer, interroge sur la capacité réelle du régime à gouverner efficacement le pays.

En rejetant sur l'opposition la responsabilité d'apaiser un climat social tendu, d'endiguer la violence politique et les tensions ethniques, le gouvernement camerounais offre involontairement un aveu d'impuissance qui pourrait bien résonner comme un appel involontaire au changement à l'approche des échéances électorales de 2025.



A la fin de la conférence de presse d'Atanga Nji , on a eu l'impression que c'est Maurice Kamto qui est au pouvoir au Cameroun et qu'Atanga Nji et Paul Biya étaient des opposants qui souhaitent que Maurice Kamto leur apporte la paix et l'harmonie sociale qu'ils sont incapables de construire.

Donc c'est Maurice Kamto qui devait mettre fin à la culture de la violence ou à la violence policière qui nous à emmené une guerre bê-te au noso ? C'est lui doit mettre fin aux fraudes électorales, au tribalisme d'Etat, à la répression des libertés et aux multiples violations des droits de l'homme qui suscitent des frustrations, de la colère et engendrent des réactions de désapprobations parfois un peu dures de la part des Camerounais indignés ?

Est-ce Maurice Kamto qui doit dire aux populations de Sangmelima, de Meyo ou Ngomedzap que les auteurs de violence xénophobe sont des justiciables comme tout le monde et qu'ils peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires ?
Ou bien doit-on considérer qu'au Cameroun du << renouveau>>, les violences xénophobes sont pardonnables, acceptables ou tolérables contrairement aux actions de la Bas, et que l'indignation sélective à définitivement remplacé le fameux slogan creux , rigueur et moralisation ?

Mais quel aveu d'impuissance et d'incompétence !
Si c'est donc Maurice Kamto qui doit résoudre tous ces problèmes de fraudes électorales , d'injustice et de et de dictature qui engendrent les violences politiques au Cameroun , alors que le peuple se mobilise pour le porter en triomphe à la présidentielle de 2025..

Nous sommes d'accord avec le rdpc que Maurice Kamto doit changer ce pays dès 2025. Une fois à la tête de l'État, il sifflera la fin , entre autres , de la dictature , des fraudes électorales et du tribalisme d'Etat qui suscitent des frustrations et engendrent les violences politiques au Cameroun.
En attendant, inscrivez vous sur les listes électorales et n'oubliez pas d'apporter vos contributions pour financer la campagne du MRC .
AFDD