Actualités of Wednesday, 13 September 2023

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C'est chaud : les 3 prochains mois s'annoncent très invivables au Cameroun ; alerte lancée

Une chaleur intense annoncée au dernier trimestre Une chaleur intense annoncée au dernier trimestre

L'annonce ciblant l'ensemble du pays est contenue dans le bulletin saisonnier de l'Observatoire national sur les changements climatiques de septembre, octobre et novembre 2023.

La température va grimper sur le thermomètre au Cameroun pendant le prochain trimestre. L'annonce provient du dernier bulletin des prévisions des paramètres climatiques publié par l'Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) pour les mois de septembre, octobre et novembre 2023. L'Onacc prévient qu'il fera un peu plus chaud sur l'étendue du pays pendant cette période.

Concrètement, les températures maximales pourront atteindre 40°C dans la journée, créant ainsi des situations de canicule dans certaines localités. Ces changements sont des répercussions des variations de température au niveau des différents océans. Selon ce bulletin, l'Institut international de recherches sur le climat de l'Université de Colombie alerte sur des anomalies de températures de surface de mer au-dessus de 11 faudra impérativement prendre des dispositions pour ne pas subir la moyenne et qui persistent depuis juin 2023 dans l'Océan Atlantique.

Dans les faits, pour ce qui concerne le Cameroun, plusieurs localités vont subir une augmentation de température dans les dix régions. En revanche, les nuits devraient être plus froides. Pour ce qui concerne les précipitations, la saison des pluies va jouer les prolongations dans les cinq zones écologiques du pays. Dans la partie sou-dano-sahélienne (Extrême-Nord et Nord), la saison des pluies va baisser en octobre et laisser place à la saison sèche en novembre. Par contre, dans la zone forestière bimodale (Sud, Est et Centre), les pluies seront intenses pendant les trois prochains mois.

La saison des pluies sera classique dans les trois autres zones écologiques (Adamaoua, Littoral, Sud-Ouest, Nord-Ouest et Ouest). « Cette perturbation des quantités de précipitations s'accompagne de grandes perturbations dans leur distribution dans le temps et l'espace », relève le document. Au regard de l'augmentation des quantités habituelles, un intérêt doit à cet effet être porté sur les localités telles que Pli, Rey Bouba, Tcholliré, Banyo, Tignère, Makam, Tonga, Foumban, Mbouda, Dschang, Bafang, Bangangté, Nkambè, Wum, Fundong, Kumbo, Bali, Santa, Limbe, Tiko, Buea, Idenau, Mundemba, Nkongsamba et Manjo, entre autres. L'Onacc prévient que ces situations pourraient entraîner des cas d'inondation dans les zones de bas-fonds.

Au regard de ces changements majeurs, quelques secteurs d'activités seront affectés. Dans le secteur de la santé, il y a un risque d'enregistrer des cas de maladies hydriques comme la dysenterie, l'amibiase ou les levures, des cas de typhoïde, des maladies respiratoires (toux, grippe, rhume), ainsi que le paludisme, avec le nombre important de flaques d'eau. Dans le secteur de l'agriculture, ces risques sont également multiples. Entre autres : cabosses de cacaoyers attaquées par la pourriture brune ; pertes post-récoltes dues à l'humidité et au faible ensoleillement; attaques d'insectes ravageurs.