Actualités of Wednesday, 26 July 2023

Source: Le Messager N 8088

C'est grave: cette veuve de 55 ans en garde à vue depuis 2 mois

Macheula epse Tchiengang Béatrice Macheula epse Tchiengang Béatrice

Macheula epse Tchiengang Béatrice est en ce moment détenue dans une cellule du tribunal de grande instance de Bonanjo à Douala. Depuis le décès de son époux le 4 janvier 2023, la première épouse a décidée de lui pourrir la vie en la traînant devant les tribunaux pour «acte de mariage illégal», ceci pour l'écarter du partage de l'héritage laissé par l'homme.

Amaigrie, couchée sur ce qui lui sert de lit dans sa cellule au Tribunal de grande instance de Bonanjo à Douala, Macheula epse Tchiengang Béatrice que nous avons rencontré ce lundi 24 juillet 2023 a du mal à supporter la pression que lui inflige la première épouse de son défunt mari , Mme Tchikamen epse Louise Thiengang. M. Tchiengang est décédé le 4 janvier 2023. Il avait épousé 2 femmes. La première, Tchikamen epse Louise Tchiengang, et la seconde Macheula epse tchiengang Béatrice. Après son décès, la première épouse, dans le but de s'accaparer tous les biens, décide d'attaquer la deuxième épouse au tribunal pour « acte de mariage illégal ». Elle estime que l’acte de mariage que son défunt mari avait signé avec la deuxième femme présente des irrégularités. Une curiosité qui surprend de nombreuses personnes puisque tous sont mariés sous le régime polygamique, et pourquoi avoir attendu le décès de l’homme pour enclencher une telle procédure ?

Le 9 février 2023, jour de l'enterrement de leur époux M. Tchiengang dans son village natal à Bazou, dame Tchikamen va porter plainte au tribunal de première instance de Ndokoti contre sa coépouse pour l'empêcher d'assister à l'enterrement. La deuxième épouse sera arrêtée par les éléments de la police et conduite au parquet de Ndokoti. L'intervention de quelques proches de la famille permettra la libération de la femme qui ira assister aux obsèques. A Bazou, après l'enterrement, la première épouse Tchikamen Louise va se rendre à la mairie de Baham pour obtenir la souche de l'acte de mariage de sa coépouse. Avec cet acte, elle va porter plainte pour « acte de Mariage illégal », prétextant que les photos, les signatures et autres éléments contenus sur le document sont faux. Elle va déposer sa plainte au tribunal de première instance de Ndokoti en citation directe à la fin du mois de juin 2023. Le tribunal va adresser une convocation à dame Macheula epse tchiengang Béatrice. Mais la convocation ne va pas lui parvenir, elle ne la recevra pas. Faux acte de mariage Dans l'entourage, il se dit que l'une des filles de la première femme la nommé Rufine Morelle Bianda Tchiengang aurait dissimulé cette convocation.

Le vendredi 2 juin 2023, un mandat d'amener sera décerné contre dame Macheula epse Tchiengang. Ce même vendredi, elle sera arrêtée par les gendarmes et gardée à la brigade de gendarmerie de Ndogbat pendant 5 jours, puis transféré à la police judiciaire à Bonanjo. Libéré sous garantie le 9 juin, soit disant pour permettre aux enquêteurs de finir leur enquête, elle sera à nouveau arrêtée, gardée au parquet de Ndokoti, ensuite au commissariat de Logbaba, et au parquet du Tribunal de grande instance de Bonanjo..... En plus de la plainte pour « faux acte de mariage », la première épouse a déposé une 2e plainte pour « coups et blessures avec un certificat d'invalidité de 45 jours » pour les faits qui se seraient déroulés le jeudi 1e juin 2023.

Ce jour, les enfants de la première épouse avaient agressés et fermés dame dame Macheula epse Tchiengang dans son domicile. La plaignante dit dans sa plainte que « sa coépouse a marché sur elle lors de cette altercation ». Pour le moment, dame Macheula Béatrice epse Tchiengang est toujours placée en garde à vue. Elle a passé la nuit dans les cellules du Tribunal de grande instance de Bonanjo. Elle devrait par la suite être expédiée au commissariat de Logbaba où elle restera en détention. Un acharnement judiciaire incompréhensible. Les juges et magistrats que nous avons approché à Ndokoti et Bonanjo n’ont pas souhaité se prononcer sur le sujet. Les avocats déplorent la violation manifeste des règles de garde à vue. Les enfants de la victime demandent de l’aide pour secourir leur maman en tourmente en ce moment.