Le sélectionneur manager de l’équipe nationale Rigobert Song Bahanag alias "danger man" n’est pas encore sorti de l’auberge. L’ancien international défenseur camerounais est pointé avec plusieurs doigts accusateurs.
Il aurait pris de l’argent à des joueurs afin de les convoquer pour le Mondial Qatar 2022, à la place d’autres talents qui méritaient surement d’être là. C’est Romain Molina et Boris Bertolt qui le disent.
Plus les jours défilent, plus d’autres révélations sont faites comme les cas de pédophilie dont on accuse le « prédateur sexuel » Guy Kamdem Alain (président d’un centre de formation notoire au Cameroun) et d’autres dirigeants du football dans le pays.
Maintenant, c’est le salaire de Rigobert Song Bahanag, ses activités extra sportives et son intégrité qui seraient mis en cause par le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui ne lâche pas le morceau depuis quelques semaines maintenant.
Samedi le 17 décembre 2022, le journaliste exilé en France a lâché ce qui peut être appelé une bombe dévastatrice. Rigobert Song Bahanag peut tiquer en découvrant la publication. Et il y a de quoi le faire.
« Rigobert Song Bahanag a un salaire de vingt-sept (27) millions de francs CFA par mois payé par l’Etat du Cameroun. Malgré ça, il continue à faire la promotion du Djambo étant à la tête des Lions indomptables. Vous êtes sûr que ce gars n’a pas vendu nos matchs ? », s’interroge le très remuant lanceur d’alerte.
Cette intervention suit une autre de Samuel Eto'o Fils qui a récemment expliqué qu’il a confiance à l’entraîneur qu’il a nommé quelque temps après avoir été élu président de la Fédération camerounaise de football.
« J'ai le sélectionneur qu'il faut. Je vais l'amener à gagner. Quand j'ai dit qu'on allait pour gagner, beaucoup m'ont pris pour un fou. J'aurais souhaité que le Maroc arrive en finale et gagne. Gagner c'est d'abord un état d'esprit », sait l’ancien du Barça.
Samuel Eto'o Fils garantie que « peu importe comment les prochaines compétitions pour la sélection du Cameroun se présenteront, les garçons doivent savoir, qu'à chaque compétition, ils doivent arriver avec la mentalité de gagner. Ce n'est que comme cela qu'on arrive aux victoires finales ».
Rigobert Song Bahanag a toute la confiance de son employeur. Il ne va pas être limogé pour mauvais résultats à la Coupe du monde, sauf improbable retournement de situation à la dernière minute.