Deux cadres du PCRN sont actuellement en cavale. Les dénommés Fritz Messey et Jean Louis Batoum sont recherchés dans le cadre du affaire de soupçon de meurtre. Le meurtre de Mirabelle Lingom, il y a quelques années.
Voyant leur incarcération venir dans l'affaire Christelle Mirabelle Lingom, les des prévenus ont snobé les audiences ces dernières années.
"L'affaire concernant la jeune femme décédée après voir été accusée injustement d'avoir figuré dans une sextape, puis violée est toujours en cours de traitement par le Tribunal de première instance de Ndokoti. La dernière audience s'est tenue le 08 octobre dernier en présence de Me Charlotte Tchakounte et du collaborateur de Me Kegne. Elle a été marquée une fois de plus par l'absence de Jean Louis Batoum, l'un de ceux qui avait rapporté le nom de Mirabelle sur la toile l'association à une sextape", révèle le journal en ligne Griote TV.
"Le prévenu ne se présente pas au tribunal depuis 3 ans selon le frère aîné de la défunte, et sa présence a été exigée pour la prochaine audience. Le frère de la victime nous apprend aussi que Fritz Messey, un autre camarade du suscité est en cavale et qu'il y a un mandat d'amener contre lui, délivré par le procureur de la République. L'audience a été reportée au 31 octobre prochain et pourrait être déterminante avec la présence annoncée de la juge Ndjocko, jusque là absente aux audiences", a ajouté le média.
Rappelons qu'un autre cadre du PCRN, Julien Bapès Bapès, l’ex-petit ami de Christelle Mirabelle Lingom est le principal accusé dans l’affaire du meurtre de la jeune dame. Au tribunal le jeudi 1er septembre 2022 pour l'affaire, Julien Bapès Bapès a plaidé non coupable.
On le sait. Son conseil est le même que celui de Tenor dans l'affaire Erica Mouliom. La technique n’a pas changé. Elle est la même. Une demande de mise en liberté provisoire pour cause de l'état de santé du prévenu a également été introduite. Ce qui a été fait et Bapes Bapes a été remis en liberté. Depuis, il refuse de comparaitre devant les juges.
Julien Bapès Bapès, accusé d’être le principal instigateur du cyberharlèment dont a été victime la défunte, avait passé sa première nuit à New-Bell. Il avait été interpellé dans la matinée du mardi 30 août 2022 dans le salon de coiffure dans lequel il travaille au quartier Ange Raphael à Douala.