La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et son président Samuel Eto'o Fils avaient promis à l’ensemble des supporters et tous les observateurs de la scène sportive que le contrat avec l’équipementier One All Sports allait apporter de très bonnes choses à l’équipe nationale. Plusieurs mois après cette promesse, où en est-on ?

Difficile de le dire avec joie. Actuellement, ce n’est qu’une violente guerre que servent la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports aux fans. Ils se tiraillent pour montrer quelle institution a le plus de pouvoir et le droit de décision sur l’autre.

Le match contre le Cap-Vert s’annonce alors que des problèmes d’ordre administratif ne sont pas encore résolus. Dernièrement, les Lions indomptables n’avaient pas de bus pouvant les transporter au stade pour les entraînements.

Même chose pour les équipements que la Fecafoot n’a pas accepté de mettre à la disposition des joueurs et du staff technique. Elle a écrit une note plus tard que pour le faire, elle a besoin d’une lettre de demande formelle signée par le ministère des Sports.

Des jeux du chat et de la souris auxquels les supporters ont droit depuis un moment. Les images du bus fringant des Éléphants de la Côte d’Ivoire a ravivé les douleurs des citoyens camerounais qui veulent que le football national évolue.

Sans le vouloir, c'est une grosse humiliation que les Ivoiriens, précisément les dirigeants sportifs, infligent à Samuel Eto'o Fils qui aime beaucoup la RCI comme il l'a déjà témoigné lui-même à plusieurs reprises.


Le bus des Eléphants, vainqueurs de la CAN 2023 chez eux

« Bravo aux Éléphants de la Côte d’Ivoire. Mais nous, on vous dépasse avec nos 2 bus. Le premier dort dans la poussière du poulailler de Tsinga depuis des années et le deuxième est un clando qui fait la ligne Marché Mokolo-Nkolmesseng. C’est ça on appelle au Cameroun : "redonner au football camerounais ses lettres de noblesse" », écrit le lanceur d’alerte N’zui Manto.

Vous l’aurez compris, il se moque de Samuel Eto'o Fils qui a juré qu’il développerait le football dans son pays. Pour l’instant, il a du mal à joindre l’acte à la parole. Mais est-il vraiment aidé sur ce sentier ? C’est une toute autre question.