Actualités of Friday, 13 December 2024

Source: www.camerounweb.com

C'est officiel: la succession de Paul Biya est déjà réglée au sein du RDPC

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Dans une interview exclusive publiée par Jeune Afrique le 13 décembre 2024, Hervé Emmanuel Nkom, membre influent du comité central du RDPC, dissipe les spéculations autour de la succession présidentielle au Cameroun. Réagissant à la lettre ouverte de Babissakana, un ex-banquier qui suggérait à Paul Biya de désigner un successeur, Nkom balaye d'un revers de main cette proposition.
Selon Jeune Afrique, Nkom affirme avec conviction : « En s'autorisant à écrire au président pour lui demander de désigner un successeur dans son propre parti, je crains qu'il se soit trompé de démarche. » Il souligne que Babissakana, n'étant ni militant ni adhérent du RDPC, n'a pas à s'immiscer dans les affaires internes du parti.

L'argumentaire de Nkom, rapporté par Jeune Afrique, repose sur un principe constitutionnel fort : la succession présidentielle doit impérativement passer par les urnes, garantissant le pluralisme politique. « La succession à la présidence de la République passe par les urnes et met en compétition toutes les organisations politiques qui y participent », explique-t-il.

Au sein du RDPC, la question de la candidature semble réglée. Comme le rapporte Jeune Afrique, Nkom est catégorique : « Cette question est réglée par les statuts de notre parti, qui font du président national du RDPC le candidat, et les adhérents vivent leur militantisme sans complexe. »

Pour Nkom, cette stabilité politique est un atout majeur pour le Cameroun. « Si nous procédons par comparaison aux pays de taille similaire au Cameroun, notre stabilité est un avantage comparatif inestimable », souligne-t-il dans l'interview. Il argumente que cette stabilité a permis d'éviter les soubresauts politiques et sécuritaires qui ont menacé d'autres pays africains.