Actualités of Saturday, 19 April 2025

Source: www.camerounweb.com

C'est une malédiction qui frappe le Cameroun : une série noire frappe les Renseignements avec un troisième décès en une semaine

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La police camerounaise est secouée par une succession de décès dans ses rangs, après la découverte du corps du commissaire Mengue à son domicile.


L'inquiétude grandit au sein des forces de l'ordre camerounaises. En l'espace d'une semaine seulement, trois hauts responsables de la police ont trouvé la mort dans des circonstances qui suscitent de nombreuses interrogations.
Le dernier drame en date concerne le commissaire Mengue, officier en service au commandement central des Groupements Mobiles d'Intervention (GMI) à Soa. Selon nos informations, son corps sans vie a été découvert jeudi 17 avril à son domicile dans la capitale camerounaise. Un détail particulièrement troublant: la dépouille était déjà en état de décomposition avancée, ce qui suggère que le décès remonterait à plusieurs jours avant sa découverte.

D'après les premières investigations rapportées par Le Courrier du Cameroun, un accident vasculaire cérébral serait envisagé comme cause probable du décès, mais les circonstances exactes restent à déterminer. Une autopsie devrait être pratiquée dans les prochains jours pour établir avec certitude les causes de cette disparition soudaine.


Ce nouveau drame s'inscrit dans une succession inquiétante de décès au sein des forces de l'ordre camerounaises. Le commissaire Mengue, qui avait précédemment occupé le poste d'adjoint au commissaire du 13e arrondissement de Yaoundé, est en effet le troisième officier de police à perdre la vie en moins d'une semaine.
Bien qu'aucun lien formel n'ait été établi entre ces trois disparitions pour le moment, leur caractère rapproché soulève des questionnements légitimes parmi la population et au sein même de l'institution policière. Les autorités camerounaises n'ont pas encore communiqué officiellement sur cette série de décès.


Ces événements interviennent dans un contexte déjà tendu pour les forces de l'ordre camerounaises. Il y a quelques semaines, un rapport controversé faisait état d'un décès suite à des allégations de torture dans les locaux du Secrétariat d'État à la Défense (SED).

Contacté par notre rédaction, un responsable du ministère de la Sécurité publique, qui a souhaité garder l'anonymat, a indiqué qu'une "enquête approfondie est en cours pour déterminer s'il existe un lien entre ces décès successifs ou s'il s'agit d'une regrettable coïncidence".

En attendant les conclusions des différentes investigations et d'éventuels éclaircissements sur cette série noire, une nouvelle famille est plongée dans le deuil, et l'institution policière camerounaise continue de perdre ses serviteurs dans des circonstances troublantes.