Actualités of Friday, 23 December 2016

Source: cameroon-info.net

Célestin Bedzigui réclame le poste de vice-président de l’UNDP

Célestin Bedzigui,Vice-président de l'UNDP déchu Célestin Bedzigui,Vice-président de l'UNDP déchu

Célestin Bedzigui n’est plus membre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UNDP). Voilà la quintessence du message du secrétaire national à la communication du parti de Bello Bouba Maïgari. Peter Kuma Kombain a signé un communiqué de presse le 15 décembre 2016 dans ce sens.

Des extraits du document ont été publiés dans L’Œil du Sahel paru le 22 décembre. «Depuis plusieurs mois, Monsieur Célestin Bedzigui intervient dans les médias en se présentant comme vice-président de l’UNDP», constate le signataire du communiqué qui a tenu à informer «l’opinion nationale et internationale que Monsieur Célestin Bedzigui n’est plus militant de l’UNDP depuis le 7 août 2004, date de la notification à l’intéressé de la décision de la commission de discipline du Comité central de l’UNDP qui l’exclut du parti».

Notre confrère précise qu’«au siège de l’UNDP à Yaoundé, on brandit même la décision n°001/Cd/Cc/UNDP/2002 de la commission de discipline du comité central, signée à Yaoundé le 10 mai 2002 par Ehongo, Wadjiri, Massou, Mazou, Delphine Tsanga et Pierre Flambeau Ngayap. Le président national de l’UNDP, Bello Bouba Maïgari, s’est chargé par la suite d’entériner ladite décision le 3 août 2004.

Et c’est Sylvain Bernard Foumane Fam, huissier de justice, qui a porté la décision d’exclusion à Monsieur Célestin Bedzigui le 7 août 2004, dans la chambre qu’il occupait alors à l’hôtel les Boukarous à Yaoundé, comme on peut lire sur la copie de la notification».

Bedzigui pour sa part, qualifie la sortie du secrétaire à la communication de l’UNDP d’illettrisme juridique. L’ancien président du PAL (Parti de l’Alliance Libérale) s’appuie sur l’article 25 des statuts de l’UND.

Un article qui reconnait «auprésident et aux vice-présidents den’être passible d’une procédure disciplinaire qu’en cas de haute trahison et que, dans le cas des vice-présidents, ils comparaissent devant le Comité central et non devant un conseil de discipline qui est le seul habilité à prononcer leur destitution».