Le président de l'Alliance patriotique et républicaine (APAR), Célestin Njamen, a publié une tribune incisive suite au récent drame survenu sur la Falaise de Dschang, pointant directement la responsabilité du ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.
Dans son intervention, le leader politique dénonce ce qu'il qualifie de "laxisme" dans la gestion de cet axe routier meurtrier. Il met particulièrement en cause l'absence d'action pour réhabiliter "l'ancienne route allemande", une alternative qu'il juge plus sécurisée que l'actuelle falaise.
"Cette falaise est un toboggan, pas une route", fustige M. Njamen, qui appelle à la fermeture immédiate de ce qu'il nomme une "piste-mouroir". Il propose comme alternative la réhabilitation d'un ancien tracé colonial allemand partant du Carrefour TAWANG, près de Santchou, jusqu'à NKEMTSOP, une route qu'il décrit comme "d'une platitude rassurante".
Le président de l'APAR élargit ses critiques à plusieurs responsables, interrogeant notamment l'inaction du ministre des Transports qui "continue à laisser circuler des automobilistes sur une route-mouroir". Il questionne également le rôle du maire de Dschang dans la gestion de la sécurité sur son territoire.
En revanche, M. Njamen salue la réactivité du ministre de l'Administration Territoriale, soulignant le déploiement rapide du gouverneur de la Région de l'Ouest, Awa Fonka Augustine, et la mise en place d'experts pour évaluer la situation.
Pour rappel, la Falaise de Dschang a récemment été le théâtre d'éboulements meurtriers, ravivant le débat sur la sécurisation de cet axe routier controversé. Cette nouvelle tragédie relance les discussions sur la nécessité d'alternatives routières plus sécurisées dans la région.