Dans une information récemment confirmée par Jeune Afrique, la perspective d'une absence prolongée du Président de l'Assemblée nationale, Cavayé Yéguié Djibril, soulève des interrogations quant à la continuité de la direction de la chambre basse au Cameroun. En effet, conformément aux protocoles établis, si l'absence du président devait se prolonger, la responsabilité de la direction de l'Assemblée nationale reviendrait temporairement à son premier vice-président, Hilarion Etong. Ce dernier est un député affilié au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, et représente la région de la Haute-Sanaga, située dans la région du Centre du pays.

Jeune Afrique a souligné que cette disposition constitutionnelle vise à assurer une continuité dans le fonctionnement de l'Assemblée nationale en cas d'indisponibilité prolongée du président. Hilarion Etong, en tant que premier vice-président et membre du parti au pouvoir, est appelé à jouer un rôle de premier plan dans cette situation, en assurant les fonctions et les responsabilités habituellement dévolues au président de l'Assemblée nationale.

Cette transition temporaire de pouvoir souligne également l'importance de maintenir la stabilité politique et institutionnelle du Cameroun en période de changement ou d'absence de hauts dirigeants. Le RDPC, en tant que parti dominant dans le pays, continue de jouer un rôle central dans la gestion et la direction des affaires politiques.

Il convient de noter que la situation de santé de Cavayé Yéguié Djibril, âgé de 83 ans, reste un sujet de préoccupation et de spéculation. Les informations fournies par Jeune Afrique indiquent que malgré des recommandations médicales pour une évacuation sanitaire, le président de l'Assemblée nationale aurait décliné cette option, affirmant que son état de santé s'améliorait.

Dans l'attente de développements futurs, l'attention reste focalisée sur le rôle potentiellement croissant de Hilarion Etong en tant que premier vice-président de l'Assemblée nationale, conformément aux dispositions constitutionnelles et aux protocoles établis. Jeune Afrique continue de suivre de près l'évolution de cette situation politique et institutionnelle au Cameroun.