Actualités of Friday, 4 February 2022

Source: www.camerounweb.com

CAN 2021 : 3 véhicules avec immaturation de la CAF saisis par les forces de l’ordre

3 véhicules avec immaturation de la CAF saisis par les forces de l’ordre 3 véhicules avec immaturation de la CAF saisis par les forces de l’ordre


• Des contrebandiers font usage des plaques d’immatriculation de la CAF

• Au moins trois voitures ont été saisies

• La CAF reste muette sur l’affaire


La 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule au Cameroun est également une « opportunité » pour des contrebandiers. Selon des informations relayées par nos confères d’ABK radio, des contrebandiers à destination de Yaoundé, ont été interpellés hier à Garoua-Boulaï dans la région de l'Est avec 3 véhicules de contrebande portant des plaques d'immatriculation et des logos de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021 ».

Les présumés criminels financiers comptaient pouvoir s’échapper au contrôle des forces de l’orge avec les plaques d’immatriculation et les logos de la CAN 2021. Malheureusement pour eux les véhicules ont été mis à disposition des éléments du bureau principal des douanes hors classe et ceux de la brigade commerciale des douanes de Garoua-Boulaï.

Des interrogations persistent cependant après ce coup de filet des forces de l’ordre. Où est ce que les contrebandiers ont trouvé les plaques d’immatriculation de la CAN 2021 ? Qui a confectionné ces plaques et ces logos pour ces contrebandiers ?

Les autorités de la Confédération africaine de football ne se sont pas encore prononcées sur ce nouveau scandale en gestation. Au moins un véhicule de la CAF a été déjà impliqué dans un accident meurtrier au Cameroun durant la cette CAN.

Un Camerounais arnaque le président nigérien

Jacques Calvin Eyafa, le détenu de la prison centrale de Kondengui qu’ a réussi à joindre récemment au téléphone le président de la République du Niger Mohamed Bazoum sous l'identité du ministre Directeur de cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun Samuel Mvondo Ayolo est retourné en prison avec un nouveau mandat de dépôt, selon l'officier de police judiciaire responsable de l'enquête, le commissaire de police Vincent de Paul Meva'a, par ailleurs chargé d'études assistant N°2 de la Délégation générale à la Sureté nationle (DGSN) joint au téléphone hier par Essingan. Le faux ministre DCC Jacques Calvin Eyafa a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui par le procureur du tribunal de première instance d'Ekounou à Yaoundé avec trois de ses complices.

Il s'agit de Lynda Marcienne Djike Tchamgoue, François Meyong Meyoung et Hbuert Janvier Ngoh. Des complices en libertés qui selon l'enquêteur assuraient la liaison entre les victimes pourvoyeurs de fonds et le cerveau de la bande, Jacque Calvin Eyafa alors derrière les barreaux. C'est grâce à l'implication et la complicité de ces personnes que le présumé escroc touchait les fruits de ses forfaits étant en prison. Parmi ses récentes victimes, une organisation non gouvernementale basée à Nairobi au Kenya. Elle avait transféré au détenu la somme de 1, 385 million fcfa via Western Union. Et c'est son complice de l'extérieurs de la prison François Meyong qui est allé toucher cet argent.

Chef de la bande

Entre-temps, son autre complice Lynda Marcienne Djike Tchamgoue a pris attache avec une ONG américaine pour recevoir au nom du chef de la bande les 195 millions de f cfa qui étaient attendus. Mais le responsable de cette organisation ayant flairé le piège n'a pas joué le jeu et a renoncé à effectuer le transfert d'argent. En date du 10 mai dernier à Yaoundé, la DGSN a présenté à la presse dans son esplanade, un faux ministre FCC, Jacques Calvin Eyafa, alias Samuel Mvondo Ayolo. On apprenait alors du chargé de l'enquête que le présumé escroc en question était détenu à la prison centrale de Kondengui pour les mêmes faits. Il avait été placé sous mandat de dépôt le 08 juillet 2019 par le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Mfoundi pour faux en écritures publiques et authentiques et escroquerie aggravée.
Son récent forfait qu’ a d'ailleurs conduit à sa traque par la police est cet appel téléphonique au président du Niger, Mohamed Bazoum. Il se faisait passer pour le ministre DCC, Samuel Mvondo Ayolo pour extorquer de l'argent à ses victimes. A en croire l'enquêteur, le présume escroc a obtenu le numéro de téléphone de l'ambassadeur du Niger en France à l'aide du moteur de recherche Google. C'est à partir de là qu'il parvient à joindre l'ambassadeur au bout du fil et se présente comme étant le ministre DCC/PCR; Samuel Mvondo Ayolo. Il signifie ay diplomate qu'il voudrait échanger avec son homologue du Niger. Tout en précisant qu'en réalité, c'est le chef de l'Etat Paul Biya qui veut communiquer avec son homologue nigérien.

Immédiatement, l'ambassadeur lui donne le numéro du Directeur du cabinet du président nigérien qui appelle aussitôt Jacques Calvin Eyafa et l'informe que le chef de l'Etat nigérien, Mahamed Bazoum attend déjà son appel. A l'instant , le directeur du cabinet du président nigérien lui fournit les deux lignes directes du numéro 1 du Niger. Jacques Calvin Eyafa appelle ainsi Mohamed Bazoum après quelques minutes d'échanges, le contact se coupe. Le président nigérien qui tente de le rappeler en vain, fait des vérifications et constate que l'appel ne provient pas du palais de l'Unité. Samuel Mvond Ayolo informé saisit la DGSN pour l'ouverture d'une enquête. Le 4 mai dernier le DGSN Martin Mbarga Nguele est saisi par le vrai ministre DCC qui lui transmet le numéro qui a contacté le président nigérien. Immédiatement, la police ouvre une enquête. Grâce à la géolocalisation, les enquêteurs constatent que les appels sont émis depuis le pénitencier.

La collaboration franche du régisseur donne lieu à l'identification et l'interpellation du suspect Jacques Calvin Eyafa. Les enquêteurs apprennent alors que ce dernier est un habitué de ces types de forfaits. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est en détention préventive. Le suspect est passé aux aveux sans résistance. Il a reconnu avoir contacté le président nigérien uniquement. Mais l'exploitation de son téléphone par les enquêteurs a permis de constater que ce dernier a également appelé le chef de l'Etat malien, un cadre de la banque mondiale aux Etats Unis, les Nations Unies ainsi que plusieurs organisations internationales. Il dénonce aussi ses complices.

On apprend que ses forfaits portaient déjà des fruits puisqu'il avait déjà reçu un montant de 1,385 f cfa via western union d'une organisation non gouvernementale (Ong)basée à Nairobi Kenya. Il était en attente d'un virement de 195 millions de FCFA d'une ONG américaine ainsi d'une forte somme d'un banquier français