• Samuel Eto’o n’est pas d’accord avec la délocalisation des matchs prévus à Japoma

• Il n’a pas été consulté avant la suspension du stade Olembe

• Il évoque sa collaboration avec Patrice Motsepe

Bien qu’étant au Cameroun où se déroule la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, le président de la Confédération africaine de Football rencontre très peu Samuel Eto’o et prend ses décisions sans concerter la Fecafoot. Le nouveau patron du football camerounais a soulevé cette froideur de ses relations avec Patrice Motsepe lors d’une interview accordée à Canal+ 24 heures après le drame d’Olembe qui a fait 8 morts et plusieurs blessés. Avant d’organier la conférence de presse au cours de laquelle il a pris d’importantes décisions contre le Cameroun (suspension d’Olembe et délocalisation des matchs prévus au stade de Japoma), le président de la CAF n’avait pas informé au préalable Samuel Eto’o qui porte à la fois la casquette du président de la Fecafoot et du vice-président du comité d’organisation de la Can (COCAN). C’est donc sur les médias que les autorités camerounaises ont appris ces graves décisions qui affectent l’image de la compétition.


Désaccords

Même s’il ne l’a pas formellement exprimé, Samuel Eto’o n’est pas d’accord avec la décision de la CAF de délocaliser les matchs prévus au stade de Japoma pour Limbe. Il estime que la polémique née autour de la pelouse n’est qu’un faux débat. « Si j'avais un seul soupçon que cette pelouse pouvait être un handicap pour notre sélection, j'allais moi-même m'oppose à ce que notre rencontre se joue là-bas. Si nous devons apporter des réserves sur la position de la CAF, nous le ferons en interne parce que nous sommes membre de cette confédération », a déclaré Samuel Eto’o. Interrogé sur sa collaboration avec la CAF dans la prise des décisions, le président de la Fecafoot a indiqué qu’il ne fait pas partie du comité exécutif de l’instance faîtière du football africain.

Il comprend toutefois, la décision de la CAF de suspendre les rencontres prévues au stade Olembe. « Quand vous payez le prix le plus élévé de cette vie en donnant votre vie, toutes les mesures sont acceptables. Je pense que c'est le minimum que la CAF pouvait faire par rapport à cette situation », a-t-il déclaré aux micro des confrères de Canal+.