• La CAN est en danger dans le NOSO
• Les combats ont repris dans le NOSO
• Ces mouvements des Ambas inquiètent à Yaoundé
Le Cameroun est un petit sous tension. C’est une lapalissade. Le pays est en proie à une guerre dans les parties anglophones depuis plusieurs années, sans oublier les incursions terroristes dans l’Extrême-nord. C’est dans ce conteste sécuritaire que se joue la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies Cameroun 2021. Avant même le début de la compétition, les combattants séparatistes, connus sous le pseudo d’Ambas, ont proféré des menaces à l’encontre de Yaoundé mais aussi des équipes logés dans les zones en conflits.
Manifestement, ils ont mis à exécution les menaces. Depuis quelques heures, l’on signale des affrontements dans certaines villes tenues par les combattants séparatistes. D’ailleurs, le Mali, qui est logé à Limbé, a été contraint de suspendre une séance d’entraînement à cause des violents accrochages entre sans doute les forces loyalistes et les combattants séparatistes.
Plus précisément, l’on signale violents coups de feu retentissent ce 12 janvier 2022 dans plusieurs localités dans la région du Sud-Ouest. Les villes de Buea, Muea, Molyko, et Bokwai sont la cible des Amba Boys qui menaçaient depuis plusieurs semaines de s’attaquer aux délégations étrangères qui participeront à la Coupe d’Afrique des Nations dans la région du Sud-Ouest.
Certaines vidéos qui sont entre les mains des renseignements camerounais ne peuvent pas réjouir à Etoudi. Comme d’habitude, le gouvernement camerounais a rassuré les équipes pour leur sécurité. Mais avec la tournure que prennent les choses, le doute s’installe déjà. La CAN est aujourd’hui clairement menacée. Certes, il est vrai que pour le moment le danger n’a pas directement touché une équipe mais l’on apprend que Etoudi prend au sérieux cette menace et ne va pas tarder à réagir pour renforcer la sécurité des équipes et de l’ensemble des délégations.