Actualités of Thursday, 2 November 2017

Source: cameroon-info.net

CEMAC: plus besoins de visa pour entrer au Cameroun

La décision avait été prise par les Chefs d'Etats de la CEMAC en 2013 La décision avait été prise par les Chefs d'Etats de la CEMAC en 2013

Les ressortissants du Congo, du Gabon, de la République centrafricaine, du Tchad et de la Guinée équatoriale, ne sont plus soumis à l’obligation de visa d’entrée ou d’autorisation de sortie pour tout séjour ne dépassant pas trois mois en territoire camerounais.

C’est en 2013 lors d’un sommet de la CEMAC au Gabon, que les Chefs d’Etat avaient pris la décision portant libre circulation des ressortissants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Mais, c’est quatre ans plus tard que le Cameroun s’engage à matérialiser cette décision.

En effet, le Délégué général à la sûreté nationale a signé une note circulaire hier mercredi 1er novembre 2017, informant les Délégués régionaux de la sûreté nationale, les Commissaires à l’Emi-immigration, les Commissaires aux ports et aéroports, les Chefs de poste frontières de la sûreté nationale, de la matérialisation de la libre circulation des ressortissants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), en exécution de la décision des Chefs d’Etats lors de leur sommet extraordinaire du 25 juin 2013.

« A cet effet, tout ressortissant de l’un des Etats membres ci-après : Congo, Gabon, République centrafricaine, Tchad et Guinée équatoriale, détenteur d’une pièce d’identité sécurisée (passeport ou carte d’identité nationale) en cours de validité, n’est plus soumis à l’obligation de visa d’entrée ou d’autorisation de sortie pour tout séjour ne dépassant pas trois mois, soit 90 jours en territoire camerounais » précise la note du parton de la police camerounaise.

Ainsi, le Cameroun emboite le pas aux cinq autres pays membres de la CEMAC, à savoir le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo, le Tchad et la RCA.

Ci-dessous, l’intégralité de la note circulaire du Délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele: