Actualités of Sunday, 28 July 2024

Source: www.camerounweb.com

CONFIDENTIEL : Brenda Biya débarque à Paris pour rencontrer ses parents

Brenda Biya Brenda Biya

C’est une information donné par le confrère www.mondafrique.com mais que www.Camerounweb.com est en mesure de confirmer. En effet, selon les indiscrétions, Brenda Biya, la fille du président Paul Biya qui a défrayé la chronique il y a quelques jours avec son comin-out a débarqué à Paris. Elle est venue rencontrer ses parents. Mais que comprendre de cette visite prévisible ?
« Brenda Biya, la fille de Paul Biya, président du Cameroun depuis 1982, a rejoint ses parents à l’hôtel Georges V, où ils ont posé leurs valises pour leur séjour parisien afin d’assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été qui se tient à Paris.Cette rencontre entre le Président du Cameroun et sa fille intervient après le coming out de cette dernière, qui avait fait l’effet d’une bombe. En effet, Brenda Biya, 25 ans, avait posté une photo d’elle et de la mannequin brésilienne Layyons Valença s’embrassant, avec en dessous la légende «Je suis folle de toi, je veux que tout le monde le sache », précise le confrère www.mondafrique.com

Quel accueil le couple présidentiel va réserver à leur fille ? Pour le moment, difficile d’être dans les secrets de cette famille présidentielle qui est dans la tourmente depuis quelques jours après cet évènement qui a fait l’effet d’un tremblement de terre.
« Le président Paul Biya aurait pu dépénaliser l’homosexualité. Il n’en a rien fait. Pourtant, à son initiative, la Constitution a été plusieurs fois modifiée, notamment pour y insérer des dispositions lui profitant directement, à l’instar de la suppression du verrou constitutionnel de la limitation des mandats – ce qui lui a permis de se maintenir au pouvoir depuis 1982. Paroxysme d’ironie, le président se retrouve, en tant que père, confronté à cette « chose » dont il a lui-même encouragé la répression. Comment sortir de cet embarras ? Pour aller au bout de sa logique, sa fille devrait peut-être se rendre par elle-même devant le juge », se demandait à juste titre, Georges Dougueli, Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne qui s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France dans Jeune Afrique.

« Il faut que justice passe, si tant est que la loi soit générale et impersonnelle. Oui, Brenda Biya devrait faire face aux rigueurs de la loi. C’est le prix à payer si le Cameroun veut préserver une apparence d’égalité devant la justice, l’un des piliers de l’État de droit. De cette audience, la jeune femme ferait une tribune politique contre l’homophobie, cette intolérance qui prend prétexte de la morale pour juger, exclure et réprimer. Elle le doit au nom de toutes celles et tous ceux qui, avant elle, ont été jugés et incarcérés dans des prisons mouroirs camerounaises ou ont dû fuir leur pays en raison de leurs préférences sexuelles. Elle sera alors libre d’aimer celle qu’elle aime, tout en permettant à d’autres femmes de dire « Je suis folle de toi » sans risquer de finir en prison », a-t-il soutenu.