Actualités of Friday, 18 October 2024

Source: www.camerounweb.com

CONFIDENTIEL/Santé de Paul Biya : Dion Ngute humilie 2 puissants ministres, Jeune Afrique sort tout

Image illustrative Image illustrative

Selon les informations exclusives de Jeune Afrique, le président Paul Biya, absent du Cameroun depuis le 2 septembre, serait sur le point de rentrer à Yaoundé. Le magazine panafricain rapporte que le chef de l'État, actuellement à Genève, aurait informé ses proches collaborateurs de son intention de revenir rapidement, afin de respecter un délai coutumier de 45 jours au-delà duquel une vacance du pouvoir pourrait être constatée.

Jeune Afrique révèle que, dans ce contexte tendu, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a pris les devants pour gérer la crise liée aux rumeurs sur l'état de santé du président. Le chef du gouvernement aurait convoqué deux de ses ministres pour les rappeler à l'ordre suite à des initiatives personnelles jugées inopportunes par la présidence.

D'après les sources de Jeune Afrique, Paul Atanga Nji, ministre de l'Administration territoriale, et Henri Eyebe Ayissi, chargé des Affaires foncières, auraient été recadrés pour avoir respectivement interdit les débats médiatiques sur "l'état du président" et tenté d'organiser une prière pour Paul Biya.

Le magazine rapporte que Joseph Dion Ngute aurait également rappelé les règles de communication gouvernementale. Jeune Afrique souligne qu'au Cameroun, la communication présidentielle relève exclusivement du cabinet civil, en l'absence d'une direction de la communication à la présidence.

Selon Jeune Afrique, cette situation a mis en lumière une communication mal maîtrisée autour de la santé du président. Le magazine note que plusieurs personnalités politiques, dont le porte-parole officiel du gouvernement, se sont exprimées de manière désordonnée, créant une confusion médiatique.

Jeune Afrique conclut en indiquant que malgré un communiqué émis par le cabinet civil depuis Genève le 8 octobre, l'absence d'éléments de langage clairs et partagés a contribué à accentuer l'impression d'une communication gouvernementale désorganisée face à cette situation délicate.