Dans le corps d'élite de la Gendarmerie camerounaise, un vent de mécontentement souffle, laissant entrevoir des tensions internes. Selon les informations recueillies auprès du lanceur d'alerte Boris Bertolt, une situation préoccupante s'installe au sein de cette institution, qualifiée de "grande muette".

Des gendarmes, qui préfèrent garder l'anonymat par peur de représailles, se plaignent ouvertement des pratiques en cours au sein de l'organisation. Ils estiment que leurs missions traditionnelles, visant à assurer la sécurité des populations, sont détournées à des fins personnelles.

Selon les témoignages recueillis, certains gendarmes sont contraints de délaisser leurs fonctions de protection de la population pour assurer des gardes lors de mariages, d'anniversaires et même pour surveiller les maisons de particuliers. Le but de ces détournements de mission serait de générer des revenus supplémentaires qui iraient directement dans les poches des hauts gradés de la Gendarmerie.

Cette situation soulève de vives inquiétudes quant à l'utilisation inappropriée des ressources et du personnel de la Gendarmerie. Les gendarmes concernés déplorent le fait de ne pas pouvoir se consacrer pleinement à leur rôle essentiel de protection des citoyens et de maintien de l'ordre.

Le lanceur d'alerte Boris Bertolt, qui a porté ces accusations au grand jour, souligne l'importance de faire la lumière sur cette affaire. Il estime que de tels détournements de mission sapent la confiance du public envers la Gendarmerie et risquent de compromettre la sécurité et la stabilité du pays.

Les autorités camerounaises sont invitées à prendre ces allégations au sérieux et à ouvrir une enquête approfondie pour faire la lumière sur ces pratiques dénoncées. Il est essentiel de garantir que la Gendarmerie soit pleinement engagée dans sa mission première de protection des citoyens et qu'elle agisse en toute transparence et intégrité.