C'est une des révélations phares de notre confrère Max Mpandjo, relayée par le journal en ligne Actu Cameroun ce matin. En effet, dans une récente affaire, Paul Kona, membre fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), accuse Cabral Libii d'usurpation et de promesses non tenues, plongeant ainsi le député dans une situation politique délicate. Max Mpandjo, journaliste et directeur de publication du journal l'Indépendant, scrute cette controverse dans son éditorial du 4 décembre 2023.

Alors que Cabral Libii était perçu comme l'un des espoirs majeurs pour la présidentielle de 2025, cette nouvelle affaire risque de ternir son image et de le placer au cœur d'un scandale politique. Max Mpandjo interroge même si le député pourrait devenir un "politicien sans domicile fixe (SDF)" après ses démêlés avec d'autres personnalités politiques.

Le congrès du PCRN, initialement prévu à Kribi, a été reporté en raison des accusations d'usurpation pesant sur Cabral Libii. L'affaire révèle des tensions internes liées à des promesses non tenues, à de l'orgueil mal placé et à des manœuvres d'esbroufe. Paul Kona, fondateur du PCRN, réclame notamment une maison et un véhicule, mettant en lumière les dissensions au sein du parti.

Max Mpandjo souligne le contraste entre l'enrichissement de certains membres du PCRN, tels que maires et députés, et la détresse financière présumée du fondateur du parti. Cette situation met en exergue les travers d'une politique où certains bénéficient des fruits du pouvoir tandis que d'autres semblent être laissés pour compte.

Le journaliste pointe du doigt l'orgueil de certains cadres du PCRN, appelant à une résolution amiable du contentieux plutôt que des confrontations publiques. L'avenir politique de Cabral Libii semble incertain, laissant planer des doutes quant à sa capacité à restaurer la cohésion au sein du PCRN et à maintenir son élan politique.