Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) dirigé par Maurice Kamto fait face à une série de démissions, ce qui soulève des interrogations sur l'unité et la stabilité du parti politique. Selon les informations divulguées par le lanceur d'alerte Paul Chouta, une démission majeure pourrait être imminente. Arnaud Manga, l'un des piliers du parti, serait sur le point de quitter ses fonctions, provoquant ainsi des préoccupations au sein du Mrc. Ces défections successives suscitent des inquiétudes quant à l'avenir du parti et à la capacité de Maurice Kamto à maintenir l'unité de ses membres.
Selon les confidences de Paul Chouta, qui a été un lanceur d'alerte sur divers sujets politiques au Cameroun, le départ d'Arnaud Manga du Mrc serait imminent. Arnaud Manga, qui a été un pilier du parti et a occupé des postes importants, envisagerait sérieusement de jeter l'éponge. Ces informations ont suscité une vive inquiétude parmi les membres du parti, notamment Armand Noutack II, un autre cadre du Mrc.
Armand Noutack II a réagi aux rumeurs de la démission d'Arnaud Manga en publiant un message sur les réseaux sociaux. Il a appelé Arnaud Manga à ne pas abandonner et à continuer à soutenir le parti. Néanmoins, il a exprimé sa tristesse face aux commentaires hostiles émis par certains extrémistes du parti à l'encontre de Paul Chouta, le lanceur d'alerte. Armand Noutack II a souligné que ces extrémistes, qui semblent prendre le parti et Maurice Kamto en otage, pourraient en réalité travailler pour le parti au pouvoir. Il a critiqué le fait que le parti, qui prétend vouloir rassembler, adopte un credo de "Celui qui est fatigué descend". Ces commentaires reflètent les tensions et les divisions internes qui agitent actuellement le Mrc.
Les démissions continues au sein du Mrc soulèvent des préoccupations quant à la cohésion et à la stabilité du parti. Elles pourraient également affaiblir la position de Maurice Kamto en tant que leader et compromettre sa capacité à mobiliser les membres autour d'une vision commune. Les divisions internes et les tensions entre les différents courants au sein du parti pourraient affaiblir l'opposition politique au Cameroun et profiter au parti au pouvoir.