• Amougou Belinga a enfin voyagé

• Paul Biya lui a sauvé la mise

• Voici les garantis qu’il a donné

Il a (enfin) pu sortir du territoire national. L’humiliation qu’il a subie il y a quelques semaines est sans doute derrière lui. Oui, Jean-Pierre Amougou Belinga a pu retirer ses documents de voyage qui lui avait été confisqué par les services compétents du pays. Après plusieurs tractations dans les couloirs du Palais de la présidence, il a enfin eu gain de cause. Mais à quel prix ?

« Le Président du Groupe d’Anecdote, Président de Télésud, Monsieur Jean Pierre Amougou Belinga, préside ce mercredi 02 février 2022 à Paris, en France, le conseil d’Administration de Télésud. Ce déplacement a été rendu possible suite aux très hautes instructions du président de la République, Son excellence Monsieur Paul Biya. Le président du Groupe d’Anecdote remercie le Chef de l’Etat pour sa clairvoyance, et sa constante bienveillance à l’endroit du Groupe d’Anecdote et de son modeste promoteur ». C’est à travers ce communiqué laconique que le groupe l’Anecdote a annoncé la délivrance de son promoteur.

A travers ce communiqué, il est bien évidemment clair que M. Jean-Pierre Amougou Belinga n’a pu obtenir ses documents de voyage que grâce à l’intervention du président de la République Paul Biya. D’ailleurs, celui-ci lui rend un vibrant hommage à travers son communiqué. Paul Biya a donc fini par tranché entre les clans qui se battaient à Etoudi, soit pour sauver ou enfoncer Jean-Pierre Amougou Belinga.

Mais ce dernier a dû donner des garantis pour convaincre le locataire du Palais de l’Unité. Récemment, il avait été obligé d’enlever les gyrophares de ses véhicules de commandement. Il lui a été demandé de se faire discret et laisser le bling-bling pour le moment, confie une source. L’on se rappelle encore du mariage napoléonien que ce dernier avait récemment organisé avec sa 3ème épouse.
Notre source indique par ailleurs que les enquêtes se poursuivent autour du sulfureux homme d’affaire. Les garantis qu’il a donné devraient l’amener à revenir au pays pour la suite des investigations. « Il ne s’agit que d’une grâce provisoire », précise une autre source.