Depuis quelques jours, le pouvoir de Yaoundé fait des misères au journaliste Sismondi Barlev Bidjoka. Selon les informations relayées par le lanceur d’alerte Boris Bertolt, c’est le Secrétaire générale de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh qui serait à l’origine des convocations du journaliste. D’ailleurs, ce dernier vient de recevoir une nouvelle convocation pour ce 24 octobre.
De quoi accuse-t-on le journaliste Sismondi Barlev Bidjoka ? à en croire Boris, il serait poursuivi pour 'tentative de mise en doute des hautes instructions du chef de l’état”.

« En effet, Sismondi Barlev BIDJOCKA a été entendu hier mercredi au secrétariat d’Etat à La Défense ( SED) de 07H30 à 22H30 pour motif : tentative de mise en doute des hautes instructions du chef de l’état. Les enquêteurs reprochent aujourd’hui de s’interroger sur la véracité des “ hautes instructions “ de l’homme à punk. Pourtant le journaliste n’est pas le seul même au sein du gouvernement ces hautes instructions sont aujourd’hui remises en cause.Récemment encore, Le ministre de La Justice, Laurent Esso rappelait à l’homme à punk de ne pas donner les hautes instructions par téléphone.Mais le choix du SED n’est pas anodin. Le patron de la gendarmerie Galax ETOGA doit sa nomination à Ferdinand Ngoh Ngoh dont il a été l’un des collaborateurs à son cabinet. Sismondi Barlev Bidjoka est de nouveau convoqué au SED lundi pour : tentative de mise en doute des hautes instructions du chef de l’état », a précisé Boris Bertolt qui n’a pas manqué d’égratigner Ferdinand Ngoh Ngoh qu’il accuse d’avoir refusé de se rendre à son audition au tribunal criminel spécial mardi 18 octobre 2022 dans le cadre de l’enquête sur la gestion des fonds Covid 19. « Car il était occupé à monter les stratégies pour intimider tous ceux qui jusqu’ici lui tiennent tête. La première personne à en faire les frais c’est le journaliste Sismondi Barlev Bidjoka », dénonce-t-il.