Le Cameroun fait partie des 195 pays attendus à la 21e conférence de Paris. Cette conférence a pour but l’aboutissement à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement climatique mondial en deçà de 2°C.
A en croire le journal Cameroon Tribune (CT) du mercredi 18 novembre 2015, l’accord visé serait le dernier recours pour sauver la planète, «le protocole de Kyoto qui visait les mêmes objectifs n’a pas pu produire les résultats attendus, en raison de son caractère non-contraignant et de sa non-ratification par deux grands pays pollueurs, les Etats-Unis et la Chine», apprend-t-on des colonnes du journal.
L’accord de Paris se subdivise en trois parties d’après CT. La première partie de l’avant-projet de l’accord de Paris constitue le traité. Il y sera défini l’objectif de la limitation du réchauffement climatique en détaillant les modalités pour y arriver. La deuxième partie compilera les décisions prises par les parties en négociation pour «opérationnaliser» le traité, et la troisième partie devrait concerner des clauses difficiles à classer dans le traité ou parmi les décisions, après discussion. La question des «pertes et dommages» par exemple.
Mais, la modernisation et l’industrialisation qui engendre des fumées que les experts appellent gaz à effet de serre, «s’accumulent dans l’atmosphère et accélèrent la montée des températures exactement comme le ferait un couvercle sur une casserole portée au feu», lit-on. Pour arrêter cela, il est question de remplacer progressivement les énergies fossiles dégageant ces fumées par des «énergies renouvelables». Comme l’énergie solaire ou l’énergie éolienne. Dans une mesure moindre, l’énergie hydro-électrique. Le but de l’accord de Paris est de faire en sorte que chaque pays s’engage à le faire progressivement.