Le quotidien Mutations dans son édition du 1er juillet 2016 s’inquiète de la suite réservée à Amadou Vamoulke qui est devenu depuis le 29 juin dernier l’ancien Directeur Général (DG) de la Cameroon Radio Television (CRTV). Pour le journal, celui-ci, avec le flegme qu’on lui connaît, a toujours clamé son innocence. Seulement à l’heure où la presse rapporte que le Tribunal Criminel Spécial (TCS) vient d’émettre une réquisition qui l’empêche de sortir du Cameroun, le quotidien se demande s’il saura rebondir une énième fois après les traversées de ce désert.
C’est le 25 janvier 2005 que le natif de Gobo dans le Département du Mayo-Danay, Région de l’Extrême-Nord, a été porté à la tête de la CRTV. Il est à préciser que c’est par un appel à candidature aux différents postes de responsabilité qu’il marque son entrée dans la boite. «Même «les inamovibles» de la maison sont obligé de faire acte de candidature pour mériter leur présence à des fonctions dans la structure. C’est le temps des grandes déclarations. «Avec le nouveau DG, il faut faire ses preuves», murmure-t-on dans les couloirs à Mballa II», rapporte Mutations.
La deuxième décision qu’il prend, dès son arrivée à la CRTV c’est de «réduire le train de vie de l’office». Pour le faire, le journal indique qu’il s’attaque «aux avantages des cadres du «grand malade» qu’est la CRTV». Par ailleurs il va annoncer un dégraissage de grande ampleur. Ceci partant du fait que Gervais Mendo Ze son prédécesseur a procédé à beaucoup de recrutements «sociaux».
Mutations souligne, au sujet de ses ennuis judiciaires, que «les ficelles sont tirées aussi bien par des pensionnaires de la boîte que par des artificiers du «pays organisateur» qui ne veulent pas perdre les privilèges acquis sous Mendo Ze».