L’intéressé a été élu par acclamation hier 04 novembre 2015 à Yaoundé, au 5è Congrès ordinaire de cette Organisation. Autre annonce, l’intégration désormais au sein de la Confédération, des syndicats du secteur informel, l’exigence de Cstc, d’entrer dans Conseil national du travail, et dans le Conseil économique et social.
Plus envahissant que la lutte contre Boko Haram, n’existe pas. Pour preuve, « Potentialisation du développement durable et éradication de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest, ex-Boko Haram », c’est le thème qui a sous-tendu les assises du 5è Congrès ordinaire de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (Cstc). Très attendue lors de ce conclave, l’élection du bureau confédéral de la Cstc.
Dans la salle des conférences du Centre culturel camerounais qui offre son hospitalité à plus de 200 congressistes, règne un silence assourdissant. « J’attends les listes. Si après avoir compté jusqu’à 5, et qu’il n’y a pas de listes de candidature, nous allons déclarer l’élection renvoyée. », hurle un membre du présidium du Congrès qui ne voit personne bouger. C’est alors que se présente Jean Marie Amougou Zambo le président confédéral sortant de la Cstc, lequel remet sa liste aux ayants droits. Ce sera d’ailleurs la seule liste du scrutin. Une sorte de déception pour la presse qui au vu des dissidences dénoncées çà et là, espérait de chaudes empoignades électorales. Mais il n’en sera rien.
C’est donc naturellement, que la liste portée par M. Zambo Amougou, est déclarée élue par acclamation, pour un nouveau bail de cinq ans à la tête de la Cstc. Le nouvel exécutif a pour 1er vice-président, Mme Che Agnes Kevin. Le secrétaire général n’est autre que M. Nitcheu Walle Charles, tandis que Malloum Lamine hérite lui, du poste de trésorier général. Célestin Bama conserve ses fonctions de secrétaire confédéral à l’organisation.
Interviewé, le syndicaliste pense déjà aux défis nouveaux qui l’attendent. « Avec cette confirmation à ce poste, mon plus grand défi, est d’accroitre le champ d’action de la Cstc, c’est-à-dire inviter plus de travailleurs à la Confédération, afin qu’ils puissent défendre leurs droits. Amener aussi les travailleurs du secteur informel à des regroupements socioprofessionnels pour la défense de leurs droits », déclare Célestin Bama.
Pour le reste des affaires pendantes, la Cstc, n’a pas écarté l’éventualité d’un congrès extraordinaire « pour examiner en fond », les divergences et les vides laissés par les anciens statuts et règlement intérieur. Est aussi préconisé, un audit financier interne et complet de l’organe fédéral, et de tous les organes liés à la Cstc, de même que doit être lancé, le processus d’intégration de la Cstc dans des structures étatiques tels que le Conseil national du travail (Cnt), et le Conseil économique et social, pour ne citer que ceux-là.