Diaspora News of Saturday, 19 February 2022
Source: www.camerounweb.com
• C’est une nouvelle instance
• Régler les problèmes au sein des mairies contrôlées par le PCRN
• Eseka est donc le premier défi pour ce comité
Joseph Félix Nyeck Biyaga, un des proches de Cabral Libii a la charge de gérer le Comité de suivi des collectivités territoriales décentralisées contrôlées par le PCRN. Cette nouvelle instance, que vient de créer le parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, a pour mandat de régler tous les problèmes qui existent au sein des mairies contrôlées par le PCRN, soit sept au total (cinq dans le Nyong-et-Kelle, une dans la Sanaga maritime et une dernière dans le Nkam).
Eseka est donc le premier défi pour ce comité. Et il n’est pas question de se louper parce que cette commune revêt un caractère symbolique pour le PCRN, qui la reprise aux mains de l’Union des populations du Cameroun (UPC) lors des municipales de février 2020. La carte politique sortie de ces élections présente le Nyong-et-Kelle comme la base du PCRN. Un fief qu’il faut conserver lors des échéances électorales futures, en commençant par Eseka, la principale ville de ce département de la région du Centre.
Mais la tâche pourrait être aisée pour Joseph Félix Nyeck Biyaga puisque les frondeurs ne se sont pas montrés opposés à la démarche de paix proposée par leur leader national. C’est pourquoi ils ont accepté en retour de lâcher du lest. La semaine prochaine, ils ont donc promis de participer à une session extraordinaire du conseil municipal pendant laquelle le budget de l’année 2022 sera examiné et soumis au vote. Depuis deux mois, la mairie d’Eseka fonctionnait avec un budget provisoire à cause de cette crise.
Cabral Libii est d’ailleurs quitté d’Eseka après avoir obtenu une paix précaire qu’il va devoir surveiller comme de l’huile sur le feu. Cabral Libii est au chevet des maires en difficulté. Il a initié une tournée parlementaire dans le Nyong-et-Kelle. La première étape, du 7 au 10 février dernier, l’a amené à séjourner dans les arrondissements de Biyouha et de Messondo (un peu plus du tiers du territoire de ce département). Loin des bains de foule avec les populations, le député a tenté de refermer les lézardes entre militants, comme l’avoue un de ses proches.