Actualités of Thursday, 1 August 2024

Source: www.camerounweb.com

Cabral Libii sort du Cameroun et envoie un message à Paul Biya

Cabral Libii sort du Cameroun et envoie un message à Paul Biya Cabral Libii sort du Cameroun et envoie un message à Paul Biya

C’est un grand jour pour la Mauritanie et les Mauritaniens. Vainqueur dès le premier tour de la présidentielle avec 56, 12% des voix lors des élections du 29 juin dernier, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani prête serment ce 1er août au Palais des Congrès de Nouakchott. Des chefs d’État et de gouvernement ont pris part à la cérémonie. Au-delà des chefs d’Etat, plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement au rang desquelles des Camerounais. Cabral Libii en fait partie.


« Honoré de l'invitation à l'investiture du Président Mohamed Cheick Ould Ghazouani à Nouakchott ce 1er août 2024. Il a été élu le 29 juin 2024 dès le 1er tour avec 56,12% des voix. La CENI a publié en moins de 24h les résultats d'une élection qui s'est pourtant déroulée sur un territoire de plus d'un million de km2. Aucun candidat n'a contesté les résultats. C'est possible », a posté Cabral Libii, Président contesté du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sur sa page Facebook.


L’on comprend que vers la chute de sa déclaration, l’homme politique fait allusion au Cameroun. En effet, il insinue que les élections au Cameroun, contrairement à la Mauritanie souffrent de crédibilité et sont souvent remises en cause par ceux qu’on désigne comme perdant.

D’ailleurs, le report des élections au Cameroun fait déjà jaser. « « Au-delà des motifs qu’invoquent les autorités, le report des élections obéit avant tout à un calcul politique du président, croit savoir un ancien élu du RDPC. En organisant la présidentielle avant les locales, le chef du RDPC [Paul Biya] place ses lieutenants en sursis. Ceux qui voudront conserver leur position au sein du parti ou de l’administration devront d’abord mouiller le maillot pour lui. À défaut, ils seront remplacés, lors des scrutins locaux, par des personnalités plus engagées qu’eux. », indiquait Jeune Afrique