Actualités of Thursday, 27 October 2022

Source: www.camerounweb.com

'Cabral aurait perçu de l'argent chez des gens et leur a promis de faire d'eux des maires'

Fadimatou Bengono et Cabral Libii Fadimatou Bengono et Cabral Libii

• Fadimatou Bengono a décidé de dévoiler des secrets de Cabral Libii

• Elle accuse également le maire d'Eseka, qui est cadre PCRN

• La cadre du RDPC était invitée sur Canal 2 international


Participant à l’émission Le Débrief de l’Actu sur Canal2 International, Fadimatou Bengono, cadre du RDPC, a fait des révélations sur un business politique de Cabral Libii, président du PCRN.

Selon la communicante du RDPC, Cabral Libii aurait promis à plusieurs personnes de les faire élire Maire. En contrepartie, ces personnes lui auraient payé des sommes d’argent pour ses services.

« La commune d'Eseka a battu le record des communes incapables d'organiser un conseil municipal parce que le président du PCRN est en train de démontrer comment il compte gérer le pays. Il aurait perçu de l'argent chez des gens et leur a promis de faire d'eux des maires », a déclaré Mme Fadimatou Bengono.

Depuis quelques jours, le président du PCRN est mangé à toutes les sauces au Cameroun. D'abord pour son le fait qu'il a déclaré être celui qui apportait l'audience à Equinoxe lorsqu'il y était chroniqueur, et ensuite pour le débat Libii vs Kamto que réclament les membres de son parti.

Intervenant ce dimanche 23 octobre sur Vision4, Me Lavoisier Tsapi a déclaré en mondovision et sans ambages que "Cabral Libii n'est pas un vrai opposant".

"Je ne vois pas la pertinence de ce débat. Cabral Libii n'a pas encore fait ses preuves comme opposant nationaliste. Après l'élection présidentielle de 2018, lorsque le secrétaire général du RDPC a dit que c'est le parti au pouvoir qui a payé la caution de Cabral Libii j'attendais de voir une réaction, mais il n'y a pas eu de démenti", a déclaré l'avocat.

Candidat malheureux de la présidentielle de 2018, Cabral Libii qui est devenu député en 2020 fait office de l'un des opposants au régime de Yaoundé. Le président du PCRN n'a jamais accepté être cité comme une béquille du pouvoir. Mais ses sorties sur plusieurs sujets d'actualité sont souvent à contre-courant des déclarations des autres partis d'opposition.