La disparition de Cabrel Nanjip a été brusque. Personne ne s'y attendait. Même au delà des frontières, la douleur se fait ressentir. Que ce soit Gohou Michel, Fanicko ou encore le député togolais Gerry Taama, personne n'est resté indifférent. dans son analyse récente, Jean Crépin Nyamsi révèle la vraie erreur qui a coûté à l'humoriste.
« Pour Mme Cooper, ils ont organisé le buzz en 24h et puis rien. Cabrel Nanjip, pareil. Maintenant, nous faisons quoi après le buzz des larmes monétisées Facebook Cabrel ? Nous continuons avec axe Douala -Yaoundé ? Faire confiance au peuple camerounais, même dans une dynamique de revendications utiles, ils sont abonnés absents. Pour certains compatriotes, ce n'est pas la route qui a tué Cabrel Nanjip. Il était dans le mekoagne. Nos pistes routières sans signalisations sont quoi ?», a-t-il écrit.
« Des publications d'éducation sur le code de la route, les camerounais zap. Des campagnes pour la maîtrise des panneaux de signalisation, il n'y en a pas au Cameroun. Les auto-écoles au Cameroun font passer quel code de la route ? Déjà que les panneaux de signalisation n'existent pas au Cameroun. Pouvons-nous dire que le permis obtenu au Cameroun est dangereux pour l'homme ? Tu passes un code sur les papiers et la pratique sur le terrain est une autre réalité finalement », déplore l'allié de Samuel Eto'o.
« Peuple camerounais, vous êtes déjà sur un autre dossier et le buzz des larmes d'hier est derrière nous n'est-ce pas ? Nous attendons la prochaine victime pour reprendre le buzz des larmes monétisées sans avoir une porte concrète de proposition n'est-ce pas ? Combien de Camerounais sont allés sur le lieu de l'accident mettre les bougies et les fleurs ? », a-t-il ajouté.
« À défaut de la fermeture de l'axe pour le moment, je demande les constructions stratégiques des camps des sapeurs-pompiers sur les endroits dangereux de l'axe Douala - Yaoundé - Bafoussam et autres », a proposé l'élite.
Pour lui, « Cabrel est mort parce que les Camerounais ne maîtrisent pas les cours de secourisme. Des associations de sensibilisation peuvent faire le job. Malheureusement, nos compatriotes n'ont pas le temps et préfèrent les bars et boîtes de nuit. »
« Le Cameroun est un mystère dans le monde et nous le peuple camerounais nous y avons contribué et les politiques ont juste épousé notre mutisme. Ils vont trouver ma publication longue et n'iront pas au bout de la lecture pour comprendre mon cri de cœur afin de trouver des solutions communes pour aider le peuple », a conclu Jean Crépin Soter Nyamsi.