Après les retards dans le paiement des dettes extérieures du Cameroun, l'Etat fait désormais face au urgences nationales qu'il est incapable de régler. Au sommet de l'Etat, l'on parle d'une tension de trésorerie.

D'après des sources au ministère des Finances, pour que les effets de la tension de trésorerie ne se fasse pas trop ressentir par la population, il a été décidé en accord avec la présidence de la République, de procéder prioritairement au paiement des salaires des fonctionnaires. Les fonds disponibles pour le moment, n'étant pas suffisantes de payer les prestataires de l'Etat.

Selon le très informé Boris Bertolt, cette importante tension de trésorerie fait que "Les paiements des prestataires de l'Etat qui étaient rares depuis des mois se sont encore raréfiés".

"Depuis lundi tous les paiements de prestataires ont été stoppés. Du moins plus de 90%. L’objectif de la direction générale du trésor est de s’assurer du paiement de salaires à date. C’est à dire dès les 24-25. Le ministère des finances veut ainsi éviter toute complication pouvant entraîner des retards de salaires dont les conséquences sur le champ politique peuvent être imprévisibles", écrit-il dans une publication.

La chasse aux impôts

Certainement dans l'objectif de renflouer les caisses de l'Etat, les responsables du fisc ont initié des démarches visant à collecter de l'argent auprès des personnes doivent des impôts à l'Etat camerounais. C'est ainsi que le patron du groupe l'Anecdote a reçu récemment une lettre lui demandant de payer ce qu'il doit à l'Etat.

Alors que le camerounais magnat des médias, pensait tourner les pages du mauvais investissement qui était l'achat de Télésud, l'on apprend que la direction des impôts du Cameroun lui a adressé une mise en demeure lui exigeant de payer des impôt de 2 milliards de FCFA, d'impôts dans 8 jours, ou de voir plusieurs de ses biens meubles saisis par l'Etat.

Chaud devant.