Les relations diplomatiques entre le Cameroun et les USA ont un pris un coup suite aux propos de l’ambassadeur Pieter Barlerin appelant Paul Biya à quitter le pouvoir après plus de 35 ans de règne.

Un sujet qui fait couler beaucoup d’encre dans l’opinion et sur lequel l’écrivain camerounais Calixte Beyala s’en mêle. Dans une interview accordée à la télévision CRTV, la dame jugée controversée pour ses propos incendiaires a tenu à défendre le régime trentenaire de Biya.

À l’en croire, l’ambassadeur Barlerin a manqué à son premier devoir de diplomate qui est celui de la réserve, du silence. «?Quand on est diplomate, on est tenu à des réserves. Des conservations privées d’un président qui vous reçoit en audience, ne dois pas faire l’objet de commentaire ni de communiqué de presse,?» rétorque-t-elle.

En aucune façon, un ambassadeur n’est en position de donner des leçons au président Biya, d’après ses dires : «?on est en rupture de réserves, de l’irrespect absolu des conventions internationales. Un ambassadeur gentiment reçu par le président se permet de lui faire la leçon. C’est dommageable pour les relations entre les USA et l’Afrique. C’est du mépris pour les peuples que les USA s’ingèrent dans les décisions des peuples.?»

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«?Les affaires du Cameroun ne regardent que les Camerounais?», prévient l’écrivaine : «?Je rappelle à l’ambassadeur, on est uni on n’a pas besoin d’un tiers pour nous aider dans notre crise. Les élections ne regardent que les Camerounais. Personne n’a obligé les Camerounais à élire Paul Biya plus de 30 ans, ils l’ont fait et ils le feront.?»

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Ses propos ont pris comme de la mayonnaise dans les sphères politiques et trois jours après Peter Henry Barlerin a été convoqué mardi à la présidence. D’après des sources, «?la convocation de l’ambassadeur a trait à sa déclaration faite le 18 mai dernier.