Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se retrouve une fois de plus dans le viseur des acteurs du football national. L'Association des clubs amateurs du Cameroun (ACFAC) a pointé du doigt Eto'o pour sa "double nationalité". L'ancien attaquant détient la nationalité espagnole depuis 2007. En conséquence, l'association exige la révocation de la citoyenneté camerounaise d'Eto'o en vertu de l'article 31(a) de la loi n°68-LF-3 du 11 juin 2000, qui dispose que "perd la nationalité camerounaise, le Camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère".
Par conséquent, Eto'o ne serait pas éligible pour le poste de président de la Fecafoot. C'est pourquoi l'ACFAC a saisi la Commission d'éthique de la Fecafoot pour demander l'application de plusieurs mesures, dont la suspension temporaire du dirigeant à la tête de l'instance, mais pas seulement. En effet, la coalition exige également la suspension à vie de toute activité liée au football au Cameroun, ainsi que le remboursement de tous les avantages dont il a pu bénéficier.
Bien que cette plainte puisse être légitime, elle soulève des questions, notamment en ce qui concerne le timing. Eto'o a été élu en pleine connaissance de cause. De plus, il a défendu les couleurs de l'équipe nationale du Cameroun jusqu'en 2014. Ces faits renforcent la suspicion d'une cabale à l'encontre d'Eto'o, qui est déjà sous le coup d'une enquête de la Confédération africaine de football (CAF) pour trucage de matches du championnat d'Elite Two (deuxième division camerounaise).
Eto'o était impliqué dans une conversation téléphonique avec son interlocuteur, Valentine Nkwain, où ils discutaient de la promotion du club de Victoria United en Elite One il y a deux ans.
Calixthe Beyala femme publique camerounaise a réagi à la situation, exprimant son soutien à Eto'o. Il a souligné que Eto'o est un véritable Camerounais, né et élevé dans la région du Littoral. Beyala a insisté sur le fait que Eto'o doit être sanctionné pour toute mauvaise conduite, mais jamais à cause de sa nationalité. Elle a fermement cru que toute suggestion contraire est une forme de racisme, qu'il combat avec véhémence.
La réaction de Beyala met en lumière l'importance de l'équité et de l'égalité dans le sport, soulignant que la nationalité ne doit pas être un facteur déterminant pour déterminer l'éligibilité ou la sanction d'un joueur. L'article se termine par la présentation de la réaction de Beyala et de son importance dans le débat en cours sur la double nationalité d'Eto'o.