Dans la nuit de samedi à dimanche, le bureau de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, a été cambriolé au palais présidentiel. Les cambrioleurs ont emporté une somme d'argent considérable et des documents sensibles. Les circonstances de ce cambriolage soulèvent de sérieuses questions sur la sécurité du palais.

L'élément le plus troublant de cette affaire est la désactivation préalable des caméras de surveillance. Cet acte suggère une connaissance approfondie des systèmes de sécurité du palais et renforce les soupçons de complicité interne. En effet, la localisation du bureau de Mvondo Ayolo, situé au deuxième étage du bâtiment principal entre la salle des conseils des ministres et celle des ambassadeurs, le rendait normalement très sécurisé.

Les enquêteurs ont découvert que les cambrioleurs avaient brisé une vitre, apparemment pour créer une diversion, mais ils ne l’ont pas utilisée pour accéder au bureau. Cette manœuvre indique une préparation minutieuse et une intention claire de détourner l'attention des véritables points d'entrée utilisés.

Depuis l’incident, plusieurs employés du palais ont été entendus par les enquêteurs. Parmi eux, le colonel Evina NDO, directeur adjoint de la sécurité présidentielle, est particulièrement suspecté d'avoir organisé ce cambriolage. Son rôle crucial dans la sécurité du palais et les anomalies constatées le placent au centre des investigations.