Actualités Criminelles of Thursday, 20 August 2015

Source: cameroon-info.net

Cambriolage: Du matériel informatique emporté dans 03 services publics à Bafia

Par ordre d’après les enquêtes, c’est d’abord la délégation départementale des marchés publics du Mbam-et-Inoubou, puis la recette des finances, tous logés à l’hôtel des finances de Bafia qui ont été cambriolés par des malfrats non encore identifiés dans la nuit du 19 août dernier.

Les bandits se sont introduit dans les deux bureaux après avoir sectionné à l’aide d’une « pince monseigneur » les antivols qui étaient pourtant doublés. Dans le bureau du délégué départemental des marchés publics du Mbam-et-Inoubou, ils ont emporté trois ordinateurs contenant « des données très importantes », avant de poursuivre l’expédition vers la recette des finances dans le même immeuble, où ils ont également emporté des ordinateurs dans le bureau du fondé des pouvoirs.

Le weekend dernier d’après la Crtv, c’est le bureau du préfet qui avait été visité par les malfrats, qui n’avait pas réussi à emporter le climatiseur du bureau du préfet, à la suite d’une masse survenue pendant qu’ils sectionnaient la cage en fer du compteur électrique de la préfecture.

D’après le reporter de la Crtv à Bafia, l’incident était survenu alors que le préfet tenait une réunion tard dans la nuit avec ses collaborateurs. C’est l’augmentation subite de la chaleur dans le bâtiment qui poussera le chef de terre à faire appel à un technicien, lequel découvrira que les installations d’extérieures de la climatisation avaient été sectionnées.

Paradoxe

Ce énième incident qui survient dans un environnement censé être protégé tous les jours n’est pas pour rassurer les populations de la ville de Bafia, encore moins les camerounais. Il est vrai le vol dans les édifices publics est commandité selon certains citoyens qui en ont parlé dans les débats télévisés, par des camerounais qui ont des choses à se reprocher quant à leur gestion de la fortune public.

Cependant, par ces temps d’insécurité ambiante dans le septentrion et dans une moindre mesure au Cameroun, il est judicieux de se demander comment les autorités comptent protéger les populations si elles sont incapables de sécuriser leurs propres bureaux et résidences.