Les images avaient fait le tour hier sur les réseaux sociaux. Deux hommes armés avaient fait irruption dans un kiosque à Yaoundé en plein jour. Ils ont été filmés en train de menacer l’employée avec un pistolet pointé en sa direction. Paniquée, la dame ouvre aux malfrat la porte de la cabine où elle s’était enfermée pour les servir.

Une fois l’employée maitrisée, les délinquants ont fouillé toute la cabine et emporté toutes les liquidités. Quelques heures après la diffusion de la vidéo de l’incident, le lanceur d’alerte Nzui Manto révèle que la caissière est suspectée d’être en complicité avec les malfrats.

« C’est un véritable scénario digne d’un film sicilien diffusé en clair par les caméras de surveillance de la structure où était employée la caissière Léa, très apeurée apriori face aux bandits armés qui pourraient se révéler être des complices », rapporte la source.

C’est la deuxième fois que Lea se fait cambrioler en une année. Son employeur doute sérieusement de son innocence. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle fut momentanément interpellée puis placée en garde à vue par les forces de l’ordre avant d’être libérée suite à l’intervention des membres de sa famille.

« En effet dame Léa, deuxième caissière qui accuse 1 million de fcfa de manquants dans la caisse lors de son audition devant les enquêteurs a déclaré que les braqueurs avaient emporté plus de 1.500.000 fcfa ! En 6 mois c’est le deuxième braquage à la même heure, au même jour, et avec la même caissière ! Des coïncidences qui ont placé la caissière sur la liste des suspects. Elle a d’ailleurs passé la nuit en cellule et sera libérée le matin après que sa famille se soit engagée de rembourser l’argent volé », poursuit N’zui Manto.


« La boutique qui est opérationnelle depuis 4 ans connait les braquages depuis 1 an, période qui marque l’arrivée de la deuxième caissière Léa. Cependant les enquêtes continuent pour retrouver les auteurs du hold-up armé », conclut-il.