La présidence de la République, l'institution censée être la plus protégée du Cameroun a fait l'objet d'un cambriolage. Le bureau du Directeur du Cabinet Civil de Paul Biya été défoncé et cambriolé, malgré tout le dispositif de sécurité et de surveillance installé dans les moindres recoins à Etoudi.
Cette affaire qui est tout sauf un mensonge, illustre parfaitement comment va le Cameroun et quelle est la vraie nature des gens qui gouvernent le pays depuis plus de 50 ans.
Pour revenir au cambriolage du bureau de l'homme qui dirige le Cabinet du président de la République, Jeune Afrique a fait des révélations importantes dans un article publié il y a quelques heures.
Dans son article, notre confrère révèle que l'auteur du cambriolage a certainement des complices au sein de la Direction de la Sécurité présidentielle (DSP) qui a pour chef un général d'armée de terre du nom de Ivo. Car au moment du cambriolage, les gens de la Direction de la Sécurité présidentielle ont désactivé les caméras de surveillance.
La DSP soupçonnée
Selon Jeune Afrique, plusieurs cadres de la présidence sont suspectés d'avoir cambriolé le bureau du DCC Ayolo.
"Les soupçons ont aussi visé certains ennemis de Samuel Mvondo Ayolo, notamment le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh – il n’est un secret pour personne que ce dernier et le directeur du cabinet civil se haïssent cordialement -, mais aussi d’autres locataires du palais d’Etoudi. « Les services de sécurité ont été soit à l’œuvre, soit complices », affirme un haut responsable de la présidence", écrit Jeune Afrique qui ajoute que le colonel Dieudonné Evina Ndo, adjoint du patron de la DSP a été chargé de faire la lumière sur le cambriolage.