Dans la nuit de samedi à dimanche, le bureau de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, a été cambriolé au palais présidentiel. Les malfaiteurs ont emporté une importante somme d'argent et des documents sensibles. Fait troublant, les caméras de surveillance avaient été désactivées avant le vol.

Depuis cet incident, plusieurs employés du palais ont été entendus dans le cadre de l'enquête. Parmi les personnes interrogées, le colonel Evina NDO, directeur adjoint de la sécurité présidentielle, est fortement suspecté d'avoir orchestré ce cambriolage. Le rôle central qu’il occupe dans la sécurité du palais soulève des questions sur une éventuelle complicité interne.

Le bureau de Mvondo Ayolo se situe au deuxième étage du bâtiment principal, entre la salle des conseils des ministres et celle des ambassadeurs, juste en dessous du bureau du président Paul Biya. La proximité de ce bureau avec celui du président et la nature sensible des documents volés rendent ce cambriolage particulièrement préoccupant.

Les premiers éléments de l'enquête révèlent que les cambrioleurs ont utilisé une vitre brisée comme diversion, ne l’ayant pas empruntée pour accéder au bureau. Cela laisse penser à une connaissance précise des lieux et des routines de sécurité, renforçant les soupçons de complicité interne.

La sécurité présidentielle est en état d'alerte maximale depuis l'incident, et l’enquête se poursuit pour identifier les auteurs de ce coup audacieux. Ce cambriolage intervient dans un contexte de tensions internes au sein de l’entourage du président, exacerbées par des luttes de pouvoir.