Dans son édition du vendredi 28 août 2015 en kiosque, le quotidien « La Nouvelle Expression » relate la nouvelle vie du personnel du Sénat depuis son délogement du Palais des Congrès de Yaoundé pour raisons de travaux. En effet, la chambre haute du parlement camerounais a toujours occupé des locaux au sein de ce bâtiment depuis sa mise en place en 2013.

Contraint aujourd’hui à une délocalisation momentanée, c’est avec peine que son personnel a du mal à épouser le nouvel environnement de travail. La Nouvelle Expression relate qu’au 8ème étage de l’immeuble de l’ARMP accordé au Sénat, certains personnels ont dû se retrouvé bloqué plusieurs fois et pour de longues heures dans les toilettes à cause des loquets des portes usés. Outre ce problème, l’autre problème auquel doit faire face les employés du Sénat c’est le manque de mobilier lorsqu’ils ne se perdent pas dans les couloirs obscur de l’immeuble.

« En effet, en dehors de se livrer au jeu de chaises, les employés du Senat doivent aussi avoir le sens de l’orientation dans les couloirs dépourvus de lumière. A peine une ou deux ampoules laissent jaillir un éclairage doré dans les multiples couloirs qui desservent la dizaine de bureaux que l’on retrouve à cet étage. Une semi-obscurité à laquelle se mêle des détritus qui jonchent les passages laissant respirer une senteur d’humidité », écrit le journal.

Au-delà de cette atmosphère encombrée que l’on constate au 8ème étage, le journal révèle que l’ambiance est tout autre au 9ème étage réservé aux bureaux du président du Sénat Marcel Niat Njifenji. Ici seuls des cartons sont classés à l’entrée du niveau. Le Senat devra s’installer dans les locaux autrefois occupés par le Ministre de l’Habitat et du développement urbain lui-même.

« Rien ne rappelle donc le spectacle du 8ème étage. Exception faite de l’absence de lumière, et des bureaux encore vides ou quelques employés se promènent. Les mains dans les poches. C’est à ce niveau que devrait être logé le président de cette chambre, pour l’instant encore au palais des congrès. Un autre élément qui est en attente est l’attribution des bureaux aux différents services », relate La Nouvelle Expression.