Assurance du Mincom, hier, lors de son passage devant la Commission des affaires culturelles, sociales et familiales de l’Assemblée nationale.
Le 17 juin 2015, le Cameroun comme le reste de la communauté internationale basculera du système de radiodiffusion analogique vers le numérique. Pour organiser le secteur de la communication audiovisuelle, surtout, en prévision de cette importante échéance, le gouvernement a mis sur pied un comité national de supervision de la migration de la radiodiffusion analogique au numérique dont l’une des missions a été de revisiter le cadre juridique devenu inadapté pour conduire cette transition.
D’où le projet de loi régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun que le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary a défendu hier devant la dizaine de députés de la Commission des affaires culturelles, sociales et familiales.
L’échange entre le Mincom et cette commission présidée par l’honorable Ngala Esther Ntala (SDF), a duré exactement deux heures. En substance, « les villes de Yaoundé, Douala et la région du Sud-Ouest seront prêtes à date », selon Issa Tchiroma Bakary. Les téléspectateurs auront deux à trois ans pour acquérir de nouveaux téléviseurs numériques pour pouvoir recevoir le signal des images diffusées via la télévision numérique terrestre (TNT) qui verra ainsi le jour.
Le gouvernement est aussi en train de mettre tout en place pour que les décodeurs soient accessibles à moindre coût pour celles des populations qui n’auront pas pu acquérir un écran numérique. Afin qu’elles continuent néanmoins de recevoir les 60 chaînes de la TNT à travers leurs écrans analogiques.
Au terme de l’examen, la Commission a été visiblement satisfaite des explications du Mincom puisque les seules remarques faites étaient d’ordre syntaxique sur la version française du texte et des observations grammaticales dans la version anglaise.